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et Après ?

Directives anticipées Testament numérique

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2 replies to this topic

#1 Tchim

Tchim

    A vos souhaits !

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  • Location:Valles Marineris.

Posté 14 février 2014 - 11:54

Salut simples mortels !

 

 

media dead logo.jpg

 

 

 

Avez-vous réfléchi à ce que deviendrons vos blogs et sites après votre mort, à votre identité numérique ?

Un papier nommé "Testament numérique" par Damien B :

https://larlet.fr/da...ment-numerique/

 

 

Directives anticipées (PDF) :

Si, en fin de vie, vous n’êtes pas en mesure d’exprimer votre volonté, vos directives anticipée permettront au médecin de connaître vos souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements en cour.

http://www.ameli.fr/..._anticipees.pdf

 

Avec tout ça on peut partir en paix si c'est possible...

 

@+


Que la paix vous accompagne !


#2 noisette

noisette

    Webmarster

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Posté 05 avril 2015 - 08:42

Si je m'en tiens uniquement aux sites, c'est vrai - et candide - qu'il semble que toutes les pierres aient été jetées sans penser même furtivement aux pierres tombales. Construire, inventer, imaginer, c'est vivre, partager, communiquer, s'instruire, c'est vivre encore, se divertir n'est certainement pas mourir tout à fait non plus :transpi: ...
 
 
alors la mort, on n'y a pas pensé. Et quelque part, tant mieux !
 
 
Avec le recul suffisant aujourd'hui pour essuyer une hécatombe sur le net, on voit que différentes solutions sont mises en œuvre, par l'entourage j'imagine, mais pas toujours. Suppression, maintenance plus ou moins temporaire, remplacement du contenu par un contenu de circonstance ...
 
 
Legs, quand cette vie particulière doit continuer.
 
 

Numerama fait le point sur les principaux services en 2012:
http://www.numerama....r-internet.html



Certaines démarches sont tellement lourdes qu'il vaut mieux, à mon sens et pour qui peut, avoir pris les devants en donnant son/ses accès à une personne de confiance pour qu'elle puisse faire ce que bon lui semblera alors. Par exemple, pour une boite e-mail, supprimer les messages, supprimer le compte, ne toucher à rien, ... de l'intérieur.

J'ajoute qu'il faut bien avoir conscience qu'une disparition du net n'est souvent que de façade. J'imagine mal google supprimer réellement toutes les infos d'un compte fermé.
J'imagine aussi que quand un compte est fermé, son nom reste réservé, au moins quelque temps ... j'imagine ...

#3 noisette

noisette

    Webmarster

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Posté 12 janvier 2022 - 09:06

Un mot concernant le testament numérique.
 

 

Comment converser avec les machines parlantes ?

 

Une émission d'Etienne Klein avec comme invité, Alexei Grinbaum, physicien et philosophe, membre du Comité National pilote d’éthique du numérique (CNPEN) et co-rapporteur du rapport « Agents conversationnels : enjeux éthiques ».

 

 

https://www.francecu...hines-parlantes

 

 

Je recommande sincèrement d'écouter ce jeune, aussi pédagogue que brillant. :)

 

 

L'émission aborde (à la fin) la question du testament numérique.

 

Je ne cache pas avoir ressenti une certaine réticence à cette idée d'un simulacre d'existence post-mortem. Le retour à la réalité reste une nécessité.

 

Dans ce contexte précis, la tentation d'incarnation sensible (exemple: la voix) comme celle de simulation d'existence ... me dégoûtent. C'est curieux comme sentiment, mais c'est bien ce que cela m'inspire. En revanche, je ne vois aucun mal à ce que cela en tente d'autres que moi, même si ça me laisse totalement perplexe.

 

Au fond, un deuil n'est jamais totalement repoussé, ni jamais totalement accompli. Le réel s'impose à nous, implacablement, mais demeurent toujours quelques pensées dans la vie d'un individu qui se tournent vers son passé, et qui dépassant le simple souvenir, si tant est que se souvenir soit simple et passif, feront vivre ses morts.

 

Sur un mode interrogatif, sur un mode affirmatif, contemplatif, ou encore protecteur. Sur d'autres modes encore. Chacun avance avec ses mondes parallèles.

 

La plupart du temps, nous ne sommes pas sujets à ce questionnement, nous avons bien d'autres choses à prendre en compte, le temps passe, et nous vivons. L'oubli est à la base de la pensée, il en fait partie, sans quoi le temps rendrait toute pensée si encombrée qu'elle finirait vite figée, c'est à dire impossible.

 

Ponctuellement pourtant, tel ou tel acte sera un peu différent des autres en ce sens qu'en le faisant, nous nous poserons la question de la trace, celle de notre histoire personnelle.

 

Ce que nous écrivons en est un bon exemple.

Remarquons que nos écrits n'ont pas d'incarnation sensible par défaut, et qu'ils ne proviennent pas d'une simulation.

La plupart du temps, nous écrivons sans ces préoccupations d'histoire personnelle, de transmission, mais parfois, nos écrits ont à voir avec notre histoire personnelle, ils la réveillent ou vont à sa rencontre. La question de la transmission n'est alors jamais très loin.





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