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Linux - Ubuntu & C°

Linux Ubuntu

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17 replies to this topic

#1 Txon

Txon

    AïoligaToR

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Posté 09 février 2012 - 09:51

Document de présentation : « UBUNTU & C° pour débutants»
...


Salut !
 

 

Le but du Libre c’est tout simplement proposer une alternative. Le Libre permet d’avoir choix.

 

La connaissance s'acquiert par l'expérience. Tout le reste n'est que de l'information.
...
Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples.

 

"A computer is like air conditioning: it becomes useless when you open windows."

 

Ubuntu a le potentiel pour battre Windows sur le terrain des programmes en local ...

Le « papier » qui suit est surtout inspiré de la coexistence de Windows et d'Ubuntu dans un même ordinateur. Si l'accent est lourdement mis sur l'organisation du(des) disque(s), c'est que la fiabilité et la performance de l'installation en dépendent.

 

Attention ! Ce sujet a été essentiellement réalisé en fonction de versions d'Ubuntu allant de la 10.04 à la 12.04. Depuis, de l'eau a coulé sur les ponts et notamment  ..

Evolution d'Ubuntu,

Apparition du firmware UEFI dans les cartes-mères récentes.
Vérifiez donc que les informations fournies sont toujours d'actualité !

 

Sommaire …

A consulter pour de plus amples informations et toutes sortes d'améliorations :


"They who can give up essential liberty to obtain a little temporary safety, deserve neither liberty nor safety."(Benjamin Franklin)


#2 Txon

Txon

    AïoligaToR

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Posté 09 février 2012 - 09:57


 

I - A savoir avant de se lancer



A – Préambule et mise en garde pour les totalement débutants

[.a.] Dans plus de 80% des cas, l'installation d'Ubuntu (ou versions dérivées) sur un ordinateur se passe bien et assez simplement. Malheureusement, il reste des cas de problèmes particuliers, le plus souvent liés aux composants d'un ordinateur initialement prévu pour Windows et en particulier :

  • ordinateur « tatoué », souvent de marque Acer ou Packard-Bell et parfois d'autres. Lire « Le tatouage des ordinateurs »
  • disque « dynamique » , dans un ordinateur sous Windows lorsque les possibilités d'organisation de base ont été dépassées. « Si Windows vous propose le passage du disque en "dynamique", n'acceptez pas sinon l'installation ultérieure de Ubuntu sera impossible ». L'ordinateur a également pu vous parvenir dans cet état. Lire « Disques dynamiques ».
  • carte graphique dont le pilote fonctionne mal ou pas du tout. Lire « Liste des cartes graphiques »,
  • écran aux caractéristiques inadaptées, CD/DVD ou lecteur défaillant, disque dur défectueux.

[Edit]

Il y a aussi l'UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) ou EFI, pilier du ''secure boot'' qui prétend sécuriser le démarrage des ordinateurs sous Windows mais qui a déjà été percé :Le "secure boot" contourné sous Windows 8 . Il sert surtout à compliquer l'installation des distributions Linux sur un ordinateur.

Plusieurs solutions :

.. Se passer complètement de ce "secure boot" : UEFI et Ubuntu (Infomars - mai 2013)

.. S'adapter : Installations de Windows et de Linux/Ubuntu après désactivation du "secure boot" et utilsation de rEFInd : multiboot UEFI (Infomars - août 2013) :

Pour plus d'informations concernant l'UEFI, ce nouveau type de BIOS : UEFI, BIOS, GRUB et GAG (Infomars - juin 2013)

[/Edit]

 

D'une manière générale, méfiez-vous des versions d'Ubuntu trop récentes sur des ordinateurs déjà anciens et encore plus des versions anciennes d'Ubuntu sur des ordinateurs récents dont les composants ne seraient pas correctement pris en charge. Pour plus d'informations, voyez le dernier chapitre : « Quelques problèmes et solutions ».

[.b.] Pour bien débuter, il ne faut pas chercher à simplifier systématiquement les démarches, même si le plus souvent les commandes manuelles fastidieuses pour les débutants seront évitées et que les outils qui facilitent les opérations à effectuer seront proposés.
Il faut savoir aller au delà de l'installation la plus simple, celle qui voudrait que Linux soit «à côté de Windows » car elle ne permet pas d'appréhender correctement Linux. Bien comprendre toute l'organisation sera utile si vous voulez autre chose qu'une mise en place de Linux « à la Mme Michu » ou encore « à la Windows en vrac ». Dans cette première partie, le lecteur trouvera donc des notions répétées mille fois à l'encan. Elles n'ont rien d'attractif mais constituent une base qu'il est nécessaire de connaître pour maîtriser tant soit peu son système, surtout dans le contexte d'une installation « convenable ».

[.c.] Pour imager un peu ce qui suit, il est possible de comparer de manière simpliste un disque d'ordinateur à un immeuble. Pour mieux le décrire, il faut connaître ses caractéristique et, en particulier, le type de construction et les différents appartements dont il est constituée.
… L'immeuble peut être en briques, en pierres et en bois ou en béton alors que le disque a une structure NTFS, FAT32, EXT4 etc. Dans certains cas, un immeuble peut-être construit à partir de différents matériaux : une partie en briques et une autre en pierres. Des parties de disque à structures différentes peuvent aussi se voisiner : NTFS et EXT4 par exemple.
… Dans l'immeuble, il y a une entrée. Dans le disque aussi, appelée MBR, et des partitions qu'un peu d'imagination permet de comparer à des étages contenant des appartements de tailles différentes.
… Dans l'immeuble comme dans le disque, il peut y avoir une extension accessible depuis un passage interne, nommé EBR sur le disque, avec d'autres étages ou partitions contenant des dossiers ou appartements.
… Chaque étage d'un immeuble est identifié par un numéro. Les partitions du disque aussi, même si elles commencent toutes par le même préfixe « sd ».

Si vous disposez de deux disques, c'est un peu comme s'il y avait deux immeubles. Il y aura deux entrées (deux MBR) chacune avec étages et des appartements (partitions et dossiers) et d'éventuelles extensions accessibles depuis des passages/couloirs (les EBR).


...


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#3 Txon

Txon

    AïoligaToR

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Posté 09 février 2012 - 10:10



B … Organisation générale du disque.
Pour fonctionner, un disque doit être organisé. Il doit commencer par une zone de démarrage, MBR, et doit comporter au moins une zone de stockage appelée « partition ».

[.a.] MBR … Le « Master Boot Record » (MBR) est une zone d'amorce au tout début du disque (cylindre 0, tête 0, secteur 1 … secteur 0 en adressage logique). Sa taille n'est que de 512 octets. Le MBR contient la table des partitions pour les 4 partitions principales (primaires) du disque dur. Il s'y trouve aussi une routine d'amorçage (« boot loader ») qui charge le système d'exploitation désigné de la « la partition active » (permet de « booter »). Il ne peut pas y avoir plus de quatre partitions principales sur un disque.

[.b.] EBR … Pour aller plus loin dans le partitionnement, il est possible de remplacer une des partitions principales (primaires) par une partition étendue (Extended Boot Record) qui est un « conteneur à lecteurs logiques », autrement dit de partitions logiques ou volumes logiques. Pour rester simple dans ce qui suit, une seule EBR sera utilisée ici par disque dur.
Image IPB
Lire « Qu'est ce qu'un EBR ? » et, pour les anglophones, « MBR/EBR partition tables ». Pour plus d'explications, lire « MBR, FAT et secteurs de boot ».

[.c.] Partitions« Linux ne peut prendre en charge qu'un nombre limité de partitions par disque. Ainsi avec Linux, vous disposez de 4 partitions primaires, dont 3 utilisables si vous utilisez les partitions logiques, et au mieux 15 partitions en tout sur un disque SCSI ou 63 en tout sur un disque IDE (ou SATA). »
Lire attentivement « Partitions ».


C - Structures de base - Systèmes de fichiers («file system » - FS)
[.a.] La structure de base, le système de fichiers, a pour vocation d'organiser les fichiers sur le disque dur de façon à pouvoir y accéder. « Il pourrait être comparé à l'index d'un livre. »

Il existe au moins un système de fichiers par système d'exploitation :
  • FAT16 puis FAT32 puis NTFS pour Windows.
  • BSD et sa variante HFS pour OS X d'Apple
  • RaiserFS, EXT2, EXT3 puis EXT4 pour Linux.
Voir « Comparison of file system ».


[.b.] Le plus connu des systèmes de fichiers, celui qui est reconnu par un maximum de systèmes d'exploitation, est sans doute FAT32 qui est utilisé sur presque toutes les clés USB. Il n'est pas conseillé de l'utiliser dans des disques de grande capacité à cause de ses limites et de sa très forte fragmentation des fichiers.

[.c.] Il est possible à plusieurs systèmes de fichiers de cohabiter dans le même disque mais ils ne sont pas forcément perçus par tous les systèmes d'exploitation.
Windows ne reconnaît toujours pas les formats EXTx de Linux sans des petits outils comme « Ext2Fsd » ou « Linux Reader ».
Par contre, Linux sait maintenant lire et écrire directement en système de fichiers NTFS de Windows et il est possible d'utiliser plusieurs systèmes de fichiers différents pendant le fonctionnement de Linux.
Comme le plus performant des systèmes de fichiers cités ci-dessus est sans doute EXT4 (fragmentation minimale), il est conseillé de l'utiliser le plus souvent possible pour Linux et réserver NTFS à la (aux) partition(s) commune(s) si les deux systèmes, Linux et Windows, sont installés dans le même ordinateur.


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#4 Txon

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Posté 09 février 2012 - 10:27

...

D … Dénominations des partitions et systèmes de fichiers

[.a.] Pour Linux-Ubuntu, un disque est désigné par « sd » (mass-storage driver) qu'il soit SSD, disque dur interne ou périphérique USB.
« sd » est suivi d'une lettre dans l'ordre de connexion …
… « a » pour le premier disque ou SSD de la nappe primaire (0),
… « b » pour le suivant dans l'ordre, autre sur la nappe primaire, disque de la nappe secondaire (1), périphérique USB …
… et ainsi de suite.

[.b.] Quand l'ordinateur ne dispose que d'un disque, il sera nommé « sda » et le premier périphérique USB connecté alors sera nommé « sdb ».
Quand l'ordinateur a deux disques (ou un disque et un SSD), le premier, le maître de la nappe primaire (0), sera nommé « sda », le second « sdb » et le premier périphérique USB connecté sera alors nommé « sdc » etc.

[.c.] En tant que partie d'un disque dur, les partitions sont nommées comme leur disque dur avec en plus un suffixe numérique indiquant leur position.
… « sda1 » est ainsi la première partition du disque « sda », « sda2 » en est la deuxième,
… « sdb1 » est la première partition du disque « sdb » et ainsi de suite.
Sous Linux, les quatre partitions principales prennent les quatre premiers chiffres (« sda1 » à « sda4 »). S'il existe une partition étendue, les partitions logiques qu'elle contient seront nommées à partir de 5 même si une seule partition principale est présente sur le disque (exemple « sda1 » puis directement « sda5 », « sda6 » etc.)
Image IPB
/dev/ (dev pour « device ») est un dossier spécial créé lors de l'installation qui contient les fichiers de tous les composants de l'ordinateur, y compris des disques.
Exemple : /dev/sda1 est un fichier du système qui permet d'interagir avec le contenu de la partition « sda1 ».
Voir aussi « UUID ».


E … Différentes organisations du (des) disque(s) pour l'installation de Linux.
Aux vues de l'organisation générale des disques, on peut imaginer sans peine différents agencements suivant que Linux est seul ou cohabite avec Windows sur un même ordinateur.

[.a.] Un disque entier est dédié à Linux. L'installation peut se faire suivant un partitionnement « standard » en utilisant les quatre partitions principales par exemple ou une principale et les autres, logiques, dans une partition étendue.

[.b.] Cas du « multi-boot » (multiple démarrage) lorsque Windows et Linux se partagent le même disque.
Le plus souvent, Windows est déjà installé sur le disque et consomme une ou plusieurs partitions principales :
  • une pour XP « en vrac » (tout dans c:\), deux si une partition de données existe (généralement d:\), rarement trois ou quatre.
  • deux ou trois pour « 7 » puisqu'il crée une partition invisible « réservée au système » (b:\) comparable au /boot de Linux. Le plus souvent b:\, c:\ et d:\ sont occupés. Il faudra alors constituer une partition étendue avec son EBR pour installer Linux.
  • dans certains cas le disque Windows est déjà structuré en quatre partitions primaires, en particulier sur certains portables sous Windows « 7 » qui ont, en plus des trois autres, une partition pour le logiciel de sauvegarde fourni avec l'ordinateur. Il faudra en supprimer une pour installer une partition étendue destinée à Linux qui sait s'en contenter. Voir dernier chapitre de ce topo, paragraphe [.a.].
[.c.] Pour un multi-boot Linux/Windows, le mieux est de disposer de deux disques durs, chacun ayant son MBR, pour installer sur chacun d'eux un système différent et ainsi profiter d'un partitionnement plus simple. Autre avantage, si le MBR du disque Windows est détérioré (« bootkit » ou autre raison) il se peut que celui de Linux soit intact et permette de démarrer l'ordinateur, éventuellement pour réparer les dégâts causés à Windows. Quand une deuxième disque est possible, une des technique possibles est simple. Il faut :
  • Eventuellement faire une sauvegarde des données présentes sur le disque où Linux-Ubuntu sera installé.
  • Enlever le disque qui contient Windows de la nappe 0 pour le mettre sur la nappe 1.
  • Connecter le nouveau disque sur la nappe 0.
  • Utiliser GParted depuis un LiveCD pour préparer les partitions ou contrôler les partitions existantes sur le disque de la nappe 0 (sda).
  • Procéder à l'installation d'Ubuntu seul sur ce disque. Attention aux écrans 16/9 et aux cartes graphiques récentes, il faut au moins une version 11.04 ou 11.10 d'Ubuntu.
  • GRUB devrait trouver Windows sur le disque de la nappe 1 (sdb) et le prendre en compte automatiquement.
  • Si le résultat n'est pas convainquant, il suffit de remettre le disque Windows sur la nappe 0 et tout redevient comme avant.
A moins d'utiliser Linux installé sur un périphérique externe souvent lent, il faudra se contenter du seul disque qu'embarquent les ordinateurs portables.
A lire : « Théorie multiboot » (JC Bellamy)

...

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#5 Txon

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Posté 09 février 2012 - 14:33

...

 

F … Partitions ou dossiers de Linux-Ubuntu ou des distributions dérivées.

Lire attentivement « Partitionnement manuel » de la documentation Ubuntu.

Comme tout système d'exploitation, Linux regroupe ses fichiers par catégorie en différents dossiers ou carrément dans des partitions distinctes sur le disque.

  • Partitions obligatoires :

     

    / … partition « racine » (de base) « root »

    • par défaut contient toutes les autres à l'exception de /swap,
    • …s'y trouvent /etc, /bin, /sbin, /lib et /dev, pour amorcer le système
    • / est l'équivalent de c:\ de Windows où, trop souvent, tout est « en vrac ».

    /swap … partition réservé sur le disque dur pour la décharge de la mémoire physique (RAM) lorsque celle-ci arrive à saturation, aussi appelée fichier d'échange, mémoire virtuelle ou mémoire secondaire, équivalent du fichier caché « pagefile.sys » de Windows.

     

  • Partitions ou dossiers (à votre convenance).

    /boot

    • lanceur de démarrage et en-têtes du noyau,
    • peut être considéré comme l'équivalent de la partition cachée de Windows ''7'',
    • une partition /boot est indispensable si on veut chiffrer l'installation Ubuntu,
    • une partition /boot ne peut pas être partagée entre plusieurs distribution Linux installées sur un même ordinateur.
    • "Certains ordinateurs n'arrivent pas à lire les fichiers de démarrage s'ils sont situés trop loin (>100Go) du début du disque. Dans ce cas, il est généralement nécessaire de créer une partition /boot en début de disque). Mais cette partition /boot séparée n'est généralement pas utile sur un ordi récent (achat après 2007) et elle peut même générer des problèmes, aussi il vaut mieux ne créer cette partition /boot que sur avis des experts du forum en cas où elle est réellement indispensable."

    /home

    • fichiers personnels,
    • une partition /home séparée est très utile lorsqu’on désire conserver ces données en cas de réinstallation,

    /usr … contient la majorité des logiciels applicatifs installés (/usr/bin), les bibliothèques (/usr/lib), la documentation (/usr/share/doc) ...

    /usr/local … données accessibles à tout utilisateur, données relatives aux programmes installés localement.

    /opt .. emplacement des applications installées hors gestionnaire de paquets (logiciels complémentaires, optionnels)

    /srv … services du système,

    /tmp

    • fichiers temporaires,
    • l'équivalent des dossiers « Temp » de Windows \Documents and Settings,
    • une partiton /tmp séparée est recommandée pour les serveurs

    /var … spools serveur et logs.

     

  • Autres dossiers notables :

    /etc .. fichiers textes de configuration .. peut être considéré comme l’équivalent du Registre Windows bien qu'il se présente de manière très différente,

    /dev … périphériques et pilotes,

 

Voir toute la structure dans « FileSystem Hierarchy Standard » ou dans « Les fichiers sous Unix ».

« A minima »,  il faut une partition racine / et une partition /swap. S'il n'y a pas d'autres partitions pour Linux, /boot, /home et tous les autres dossiers se logeront dans la partition racine ( / ).

Dans ce cas trop simpliste, on se retrouve alors dans une organisation proche du « vrac ». Il est conseillé de mieux structurer le disque en créant des partitions supplémentaires, pour /boot, /home ou /usr en particulier, suivant le nombre de partitions (ou lecteurs logiques) que peut gérer le disque d'installation.

 

Pour un PC type, il n’y a aucune raison d’assigner à /dev, /opt, /srv, /tmp, /usr/local, et /var leur propre partition. Dans l’hypothèse où l’on souhaite utiliser plusieurs systèmes d’exploitation sur plusieurs disques, il peut être utile de crée une partition pour /boot. La création d’une partition pour /usr vaut la peine à condition d’avoir une idée assez précise de la place à allouer aux programmes, tandis qu’il devrait être obligatoire d’assigner /home à une autre partition ou mieux, sur un autre disque. A minima,  on peut se contenter de créer une partition root et une partition swap : /boot, /home, /usr et tous les autres seront alors sur root ( / ). En mettant /home sur une autre partition ou un autre disque, on peut préserver la quasi-totalité de ses documents, musiques, vidéos, images, sauvegardes de jeux etc. au cas où une catastrophe arriverait au système de fichiers ou à la partition root. C’est pourquoi en y mettant tous les fichiers que l’on mettrait par défaut dans le dossier /home, on s’épargne le temps d’en faire une sauvegarde pour une réinstallation, mise à jour ou encore un changement de distribution.

 

Je séparerai au moins /home (ainsi que l'ensemble des répertoires contenant les données) du reste du système, histoire de ne pas tout perdre en cas de plantage sévère et formatage forcé.

Dans le cadre d'un ordinateur à utilisation personnelle séparer /usr, /tmp, /var … n'a que très peu d'intérêt !
Si vous utilisez votre ordinateur comme un serveur, il faudra monter ces partitions séparément.

 

Exemples ...

[.a.] Tout un disque pour Linux-Ubuntu (ou autre du genre) en répartissant un peu :

  • / (racine) dans une partition principale (sda1),/swap dans une partition principale (sda2),
  • partition étendue du reste du disque ...
  • /boot dans une partition logique de la partition étendue (sda5),
  • /usr dans une partition logique de la partition étendue(sda6),
  • /home dans une partition logique de la partition étendue(sda7).

Que ce soit parce que vous avez un autre disque pour Windows ou parce que Linux est vraiment seul, toutes ces partitions à l'exception de /swap auront de préférence un système de fichier EXT4. Pour leur taille, voir ci-dessous.

 

Éventuellement, vous pouvez essayer de créer une nouvelle partition étendue dans cette partition étendue si vous souhaitez en arriver à un partitionnement très fin.

 

[.b.] Windows « 7 » est déjà installé sur le seul disque de l'ordinateur et consomme déjà trois partitions primaires (réservé système, c:\ et d:\).

  • réduisez c:\ ou d:\ pour faire de la place à Linux,
  • utilisez la dernière possibilité de partition principale pour créer une partition étendue dans la partie libérée du disque, dans laquelle vous créerez ultérieurement des partitions logiques et par exemple :
  • / (racine),
  • /boot,
  • /swap,
  • /home du reste du disque dans cette partition étendue.

 

[.c.] Autre exemple avec Windows XP sur deux partitions, sans tenir compte des tailles réelles.

mbrebr5.jpg

Ici, une partition logique /boot supplémentaire dans la partition étendue serait bienvenue.


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#6 Txon

Txon

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Posté 09 février 2012 - 14:57

G … Taille des partitions.

  • / … racine … obligatoire

    Certains prétendent que le strict minimum théorique requis est de 6Go environ. En fait, le minimum devrait être de 8 Go. Suivant le partitionnement effectué et l'usage fait de l'ordinateur, il vaut mieux lui affecter 10/12 Go et, pour être confortable, 16 Go et beaucoup plus encore surtout si des partitions particulières ne sont pas attribuées à /home et /tmp alors que beaucoup de gros fichiers les occuperont. Système de fichier « EXT4 » de préférence à tout autre.

  • /swap … obligatoire

    Si ... 1 Go de RAM ou moins, il est préconisé une partition /swap de taille comprise entre 1,5 et 2 fois la taille de la RAM.

    Si … plus de 1 Go de RAM, il faudrait théoriquement une partition /swap de taille jusqu'à 1,5 fois la taille de la RAM. En moyenne une taille du /swap égale à celle de la RAM suffit. Format spécial automatique.

  • /boot

    Suivant la version de Linux installée et le nombre de mises à jour du noyau, de 512 à 1.024 Mo suffisent.

    Attention à ne pas lui donner une taille trop petite. Au fur et à mesure des mises à jour, les en-têtes des noyaux successifs y sont conservées. Il pourrait donc y avoir saturation si aucun nettoyage n'est effectué. /boot est surtout utile en cas de multi-boot et de sauvegarde séparée de chaque partition (pour une restauration limitée en cas de problème). En cas contraire, il suffira d'un dossier qui se créera automatiquement dans la racine /. Système de fichier « EXT2 » de préférence à tout autre.

  • /usr

    Pas moins de 4 Go pour ne pas être coincé. 8 Go et plus si vous disposez de beaucoup de place sur le disque. Système de fichier « EXT4 » de préférence à tout autre.

  • / tmp

    Utile surtout si des fichiers volumineux sont souvent modifiés : très nombreuses pages web visionnées, documents (vidéos en particulier) en cours de modifications et/ ou fichiers en cours de téléchargement. 2 à 12 Go et même plus suivant l'utilisation prévue. Système de fichier « EXT4 » de préférence à tout autre.

  • /home

    Pour isoler les paramètres et dossiers personnels du reste. Format « EXT4 » de préférence à tout autre.

    Attention : En cas de multi-boot Windows/Linux, les données contenues dans cette partition en EXT4 ne seront pas accessibles sous Windows sauf usage de logiciels spécialisés. Dans ce cas il est possible :

  • d'utiliser le système de fichier « NTFS » de Windows pour y mettre les fichiers communs aux deux systèmes (le d:\ de Windows par exemple),
  • d'utiliser la partition /home en « EXT4 » pour des sauvegardes importantes effectuées sous Linux ou pour y cacher les fichiers confidentiels (avec cryptage si vous le souhaitez).

Essayer d'utiliser une partition existante en NTFS pour /home est déconseillé.A part ce qui concerne la partition racine / et la partition /swap, toutes les combinaisons sont possibles, dans la limite bien entendu des possibilités de partitionnement du(des) disque(s).

 

Pour définir la taille requise par les partitions non citées ci-dessus, il faudrait connaître à l'avance tout le détail de ce qui va être fait de l'ordinateur. Par défaut, il vaut souvent mieux laisser les dossiers en question dans la partition racine / et prévoir plus grand pour elle.

 


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#7 Txon

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Posté 09 février 2012 - 17:18

II - En avant, toutes !

I … Options d'installation.

[.a.] Passons sur le choix de la langue et de l'emplacement géographique. Attention au choix du clavier ! N'oubliez pas de cocher la case correspondant aux fichiers « mp3 ».

[.b.] Télécharger les mises à jour pendant l'installation. Très pratique mais soyez certain que votre connexion à internet ne sera pas coupée pendant l'opération.

[.c.] Type d'installation.
En cas de multi-boot, avec Linux-Ubuntu comme avec ses distributions dérivées, il est possible de choisir où installer le système d'exploitation.
  • « Installer Ubuntu à côté de Windows » . Ce type d'installation, automatique, se fait très généralement bien mais elle ne tient pas compte de vos besoins réels. « Une installation automatique va vous créer un swap d’une certaine taille, en général égale à la taille de votre mémoire vive, et une partition « racine » / où tout sera collé, ''à la Windows'' ». C'est le plus simple et ça aurait évité tout le travail de préparation manuelle des partitions mais ce n'est pas le mieux, loin s'en faut, surtout si on désire approfondir un jour ses connaissances. A éviter !.
  • « Effacer le disque et installer Ubuntu » (ou autres distributions du même genre). Plus de Windows. C'est une idée séduisante mais qui va à l'encontre du multi-boot. Passons !
  • « Autre chose » ou « Définir les partitions manuellement ». « Permet de redimensionner à loisir les partitions de son disque dur et d'en créer des nouvelles, aux tailles désirées ». C'est plus complexe, mais ça vaut le coup.
    On trouve une variante de « GParted ». Ce sera le moment d'affecter les « points de montage » déjà cités.
Lire très attentivement l'excellent tutoriel « partitionnement manuel » de la documentation Ubuntu qui comprend même un exemple pratique, le plus simple. Le paragraphe 2.3 en particulier vous informe parfaitement sur l'affectation de « point(s) de montage » à la (aux) partition(s) NTFS de Windows auxquelles vous souhaitez accéder facilement.
Voir éventuellement « Tutoriel pour un Dualboot Vista Linux ».
Image IPB
Dans l'exemple ci-dessus d'une installation en anglais où Windows XP est « en vrac » dans sda1, la partition logique sda7 n'a pas de « mount point » (point de montage). Il faudrait la modifier [Change] pour en préciser un. En fait, il vaudrait encore mieux revoir le partitionnement de la sda6 à la sda8 pour leur donner des affectations et des tailles plus adéquates. Par exemple et approximativement :
  • sda6 ... EXT4 ... /boot … 512 Mo
  • sda7 … EXT4 … /home … 430080 Mo
  • sda8 … EXT4 … /tmp … 23158 Mo (pour un contrôle plus direct et si beaucoup de gros fichiers temporaires sont prévus)
  • sda9 … (swap) … /swap … 8192 Mo (s'il y a 8 Go de RAM)
[.d.] Pour gérer le lancement du système d'exploitation Ubuntu a installé le chargeur de système d'exploitation GRUB2 (GRUB). En cas de multi-boot il permet de choisir quel OS doit être lancé.
Image IPB
Il se peut que vous voyez que plusieurs noyaux de Linux sont présents. Qu'il y ait un ou plusieurs, à chaque noyau correspondent deux entrées : la principale, pour un fonctionnement ''normal'' et un
« recovery mode », « mode de dépannage » en français.
Vous voyez également une entrée possible pour « memtest86 », logiciel pour tester la mémoire vive de façon approfondie.
« Si aucun menu de choix de système d'exploitation, votre système Ubuntu est configuré de telle sorte qu'un menu d'amorçage ne s'affiche pas par défaut. Pour forcer l'apparition du menu, appuyez sur la touche [Échap] (ou [ESC]) ou sur la touche [⇧ Maj] (ou [⇧ Shift]) et maintenez-la enfoncée jusqu'à ce que le menu d'amorçage s'affiche. »


[.e.] Exemple d'installation de la distribution dérivée d'Ubuntu « Backtrack 5 » (environnement Gnome ou KDE … par coyotus).

...

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Posté 09 février 2012 - 17:44

...

J … Dépôts et paquets, utilitaires pré-installés,.

[.a.] Dépôts (sources de logiciels) et paquets (fichiers de logiciels).
Un dépôt est une « source de logiciels », un serveur où sont stockés des « paquets logiciels » et qui en facilite le contrôle et la distribution. L'avantage de passer par des dépôts connus pour installer un nouveau logiciel est que ces sources sont considérées fiables et qu'elles sont censées contenir des paquets logiciels testés. Un autre avantage des dépôts est que les mises à jour des logiciels installés qu'ils contiennent se font automatiquement avec les mises à jour de Linux.

  • « Les dépôts APT sont des "sources de logiciels", concrètement des serveurs qui contiennent un ensemble de paquets. À l'aide d'un outil appelé gestionnaire de paquets, vous pouvez accéder à ces dépôts et, en quelques clics de souris, vous trouvez, téléchargez et installez les logiciels de votre choix. »
  • « Les Personal Package Archives (abrégés PPA) sont des dépôts de paquets logiciels offerts aux individus et aux équipes de développeurs désireux de proposer facilement leurs logiciels pour les utilisateurs d'Ubuntu. Le service, proposé dans le cadre de la plate-forme LaunchPad, prend le code source déposé par les développeurs de logiciels et génère des paquets .deb que les utilisateurs d'Ubuntu pourront installer à travers leur gestionnaire de paquets logiciels.

Lire : « Les dépots APT et « Personal Package Archives (PPA) ». Pour ajouter un dépôt aux existants, il suffit de passer par [Synaptic] → [Configuration] → [Dépôts] ou par la [Logithèque Ubuntu] → [Edition] → [Sources de logiciels]. Lire « Comment modifier les sources de logiciels ».
Notez : « Synaptic n'est plus installé par défaut depuis Ubuntu 11.10 ». C'est la « Logithèque Ubuntu » qui en fait fonction mais vous pouvez rajouter Synaptic à tout moment. Si dans ce document j'ai oublié de préciser qu'il faut passer par l'un ou l'autre suivant la version d'Ubuntu que vous avez installée, veuillez m'en excuser et corriger de vous même.
Notez aussi que l'accès aux dépôts est souvent contrôlé par une « clé GPG » d'authentification et de contrôle d'intégrité.
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« Sous Ubuntu, les logiciels se composent d'un ou plusieurs paquets ». Lire : « Paquet ».

[.b.] Logiciels hors dépôt.
Certains paquets logiciels cependant sont « dans la nature » comme de vulgaires logiciels Windows. Veillez à ne les télécharger que sur le site de leur éditeur ou sur un site recommandé, « SourceForge » par exemple. Ils portent le plus souvent l'extension « .deb » et il suffit généralement de cliquer sur le fichier téléchargé pour que [Synaptic] ou la [Logithèque Ubuntu] se lance.
Lire « Comment installer un paquet », surtout le chapitre 3. Attention, ces logiciels ne seront pas mis à jour en même temps que le système et les applications provenant des dépôts. Vous devrez les actualiser « manuellement ».

[.c.] Terminal et lignes de commande.
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Parfois, il faudra passer par le « Terminal » ([Ctrl]+[Alt]+[T] ou [Applications] → [Accessoires] → [Terminal]) qui ouvre une « console » (fenêtre de commande) et y effectuer des tâches grâce à l'utilisation de « lignes de commande » Ce « mode console » peur être comparé au DOS de Microsoft.
Ceux qui veulent savoir procéder à des interventions « manuelles » en « ligne de commande », se doivent de lire : APT « Advanced Packaging Tool est un système complet et avancé de gestion de paquets, permettant une recherche facile et efficace, une installation simple et une désinstallation propre de logiciels et utilitaires. Il permet aussi de facilement tenir à jour votre distribution Ubuntu avec les paquets en versions les plus récentes et de passer à une nouvelle version de Ubuntu, lorsque celle-ci est disponible. »
Voir aussi « Lignes de commande pour un débutant » et « CLI Companion » un utilitaire qui permet de stocker et exécuter des commandes avec de l'aide, une sorte de dictionnaire pour les plus courantes auxquelles vous pouvez rajouter celles dont vous pensez avoir à vous resservir..


[.e.] « Nautilus est le gestionnaire de fichiers par défaut de l'environnement de bureau GNOME. ». Voir « Nautilus » et « Nautilus, utilisation avancée ».


[.f.] Des « touches magiques » permettent certaines interventions système sans avoir à passer par les lignes de commande. « Les touches magiques sont des combinaisons de touches qui permettent d'envoyer des appels directement au noyau ». Lire : « Appels système au clavier : les Touches Magiques ». Elles sont comparables aux raccourcis clavier de Windows.



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#9 Txon

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Posté 09 février 2012 - 18:02

...

K … Après le redémarrage qui suit l'installation.

[.a.] Si la version installée d'Ubuntu a une interface Unity alors que l'interface classique Gnome est préférée,
  • Pour la version 11.04 Nathy Narval, c'est facile, voir le tutoriel de Clapico, pour se retrouver en environnement Gnome 2.
    Trois onglets vous permettent d'accéder à l'essentiel : [Applications] pour tous les logiciels installés, [Raccourcis] pour accéder aux différents dossiers et partitions, [Système] pour les outils d'administration d'Ubuntu.
  • Pour la version 11.10 Oneiric Ocelot, ça peut être très simple, voir « Utiliser Ubuntu 11.10 sans Unity » de Clapico ou « Ubuntu 11.10 Oneiric Ocelot c’est trois environnements : Unity, Gnome Shell et Gnome Classic ! » de Stéphane ou, un peu plus complexe, « Gnome shell », pour se retrouver en environnement Gnome3 qui diffère un peu de Gnome 2. Pour accéder aux outils d'administration du système, il faut passer par [Applications].
    Voir « Configurer Gnome Shell » (le plus pertinent pour une utilisation tactile).
  • Certains préfèrent migrer vers Kubuntu et choisir « Gnome Display Manager » (GDM.
  • Pour la version 12.04 Precise Pangolin, c'est facile, voir le tutoriel de Clapico.
  • Pour plus de fantaisie, voyez aussi Cairo Dock
Si vous ne voulez pas vous hasarder à ce qui précède,
  • Pour chacune de ces versions, vous pouvez rajouter « Classic Menu Indicator » pour « bénéficier du menu classique de Gnome tout en conservant l’interface Unity et son dock ». Voir les indications de « Florian-Dietch », « Liberiangeek », « Le Libriste ».
  • Vous pouvez aussi voir comment améliorer la 11.10 Oneiric Ocelot selon Clapico ou les adaptations proposés par « Le Libriste ».
  • Si vous avez installé la version Ubuntu 11.10, que vous souhaitez la garder en environnement Unity mais ne savez pas comment débuter, voyez l'excellente vidéo « Tour des configurations et de l'utilisation du bureau » de FoilenCOM.

[.b.] Si les mises à jour n'ont pas été faites pendant l'installation, dans [Système] → [Administation], choisir [Gestionnaire de mise à jour] puis [Installer les mises à jour] dès que la liste est prête. Attention aux « mises à jour suggérées ». Lire « Gestionnaire de mises à jour ». Redémarrez l'ordinateur quand c'est terminé.

[.c.] Vérifiez également que la prise en charge linguistique est complète dans → [Système] → [Administation] → [Prise en charge des langues]. Éventuellement, lire « Changer les langues du système dans Ubuntu ».

[.d.] Dans [Système] → [Administation], choisissez [Pilotes supplémentaire] et activez tout pilote propriétaire trouvé qui ne le serait pas.

[.e.] Si vous souhaitez éviter que le mot de passe soit demandé chaque fois que l'ordinateur se met en veille, voir la solution dans « veille et hibernation » de la documentation Ubuntu.

[.f.] Réglage de la swap (mémoire virtuelle)
« À partir de 40% d'utilisation de la RAM (donc 60% de libre), le noyau peut se délester sur la swap». Un peu prématuré, non ? Dans certains cas ça peu provoquer de forts ralentissements.
Malheureusement je ne connais pas de logiciel qui permette de modifier cela. Alors, bon gré mal gré, il faut utiliser le « Terminal » et y aller en ligne de commande. Voyez « régler le déclenchement du swap » au paragraphe 6.
Vous pouvez inverser le rapport à 60% d'utilisation, donc 40% de RAM inutilisée, et même pousser jusqu’à 80% d'utilisation, donc 20% de RAM inutilisée si Linux dispose de beaucoup de mémoire.

[.g.] Suppression des logiciels non désirés.
A peu près toutes les versions de Linux-Ubuntu (et dérivées) disposent de nombreux logiciels pré-installés à commencer par Libre-office (ou Open-office), Firefox, lecteur de vidéos et de musique, graveur de CD/DVD etc. Voir la liste des logiciels.
Si un logiciel ou sa version installée ne vous convient pas, il faut avant toute chose procéder à une désinstallation. Pour ce faire, et suivant la version installée, lancez le gestionnaire de logiciels et modules « Synaptic » ou la « Logithèque Ubuntu ». Dans la fenêtre de recherche, tapez le nom du logiciel, sélectionnez-le pour suppression puis confirmez.
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Ce n'est qu'ensuite que vous installerez un nouveau logiciel ou une nouvelle version.

[.h.] Pour changer l'apparence du bureau de base de Gnome, voyez : « Personnalisation de Gnome », « Personnalisation du bureau GNOME » ou « Gnome-Look » pour disposer de nombreux thèmes.


[.i.] Vous pouvez également « installer / désinstaller un ou plusieurs gestionnaires de bureau proprement ».

...

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#10 Txon

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Posté 09 février 2012 - 18:25

...

L … Sécurité, protection ...

[.a.] GRUB : le modifier, le réparer et le protéger.

  • Le chargeur de système d'exploitation est activé automatiquement et visible s'il y a multi-boot. Initialement il lance Linux si Windows n'est pas sélectionné manuellement. Il est possible de passer par le « Terminal » pour en modifier les paramètres, celui du démarrage par défaut comme celui de la résolution d'écran etc.
    Deux outils permettent de faire la même chose sans se fouler :
    • « StartUp Manager » (SUM), réputé obsolète mais qui fait parfaitement son boulot.
    • « Grub Customizer », plus récent. Nécessite l'ajout d'un dépôt.
    Inutile d'installer les deux.
  • GRUB est « fragile ». Il convient de le protéger et parfois il doit être réparé.
    Deux possibilités principales …
    • Vérifier que le réparateur de démarrage « Boot Repair » est installé. S'il ne l'est pas, installez-le. En cas de problème, il permet de réparer le « boot » et GRUB en particulier. Il nécessite l'ajout d'un dépôt.
    • Utiliser depuis un live-CD le gestionnaire de multi-amorçage (multi-boot) « GAG ». Lire « Comment rendre GRUB incassable ? » et « Multiboot avec GAG ». Moins nécessaire si vous avez installé une Ubuntu Secured Remix ou installé « Boot Repair », mais plus esthétique que GRUB.
    wp9hxyhv0h.png
  • GRUB peut se « casser », surtout si vous installez Windows après Linux sur un ordinateur ou même après certaines mises à jour, de Windows notamment. Pour le réparer il existe entre autres des outils sur live-CD ou clé USB bootables et des tutoriels comme « Réparer GRUB2 avec Rescatux ». Lire aussi « Comment réinstaller GRUB ».
    pcaxf01wuo.png
  • GRUB peut être sauvegardé et restauré en lignes de commande via le « Terminal ». Lire « Restaurer le boot loader Grub sous Linux Ubuntu ».

[.b.] Pare-feu
Le premier des systèmes de protection.
« Le pare-feu sous Ubuntu est, comme sous tous les GNU/Linux, « Netfilter » incorporé d'office lors de l'installation ». A nu, il n'est pas simple à configurer. Aussi est-il en principe habillé d'un outil de configuration, « UFW »,
Il est possible d'y rajouter une interface graphique : « GUFW ». Voir « Netfilter » ainsi que le tutoriel de NBS System ou le « Guide de configuration Netfilter » ou encore « Firewall et sécurité d'un réseau personnel sous Linux ».
Voir aussi l'interface graphique de configuration du pare-feu : « FireStarter ». Attention aux risques de conflit avec GUFW.

[.c.] (H)IDS - Antivirus
Peut-être y a-t-il beaucoup moins de « virus » pour Linux que pour Windows ou OS X. Peut-être la majorité d'entre eux ne fonctionnent-ils qu'à travers des failles de sécurité colmatées depuis longtemps. Il y en a cependant et c'est inutile de courir des risques. Lire « La sécurité sous GNU/Linux » et, pour les anglophones, « How to secure your Linux system ».
Le plus commun des antivirus sous Linux est « Clamav ». N'oubliez pas son interface graphique « Clamtk » si vous l'adoptez.
Il y a aussi « Prelude », puissant avec ses sondes, qui peut être utilisé en réseau et d'autres antivirus hors dépôts officiels dont une version de Avast! gratuite pour un usage strictement personnel et une de AVG.
En cas de multi-boot, un autre intérêt de l'usage d'un antivirus Linux est la possibilité de scanner les partitions Windows alors que ce système, ses « virus » et surtout les « rootkits » ne sont pas actifs.

[.d.] AntiRootkit (ARK).La notion de « rootkit » vient du monde Unix/Linux. Un rootkit était utilisé par un administrateur réseau pour « prendre la main » sur les ordinateurs du réseau et en contrôler les activités en toute discrétion. Maintenant c'est le plus souvent Windows qui est parasité gravement par des rootkits malicieux. Très peu polluent Linux mais il y en a comme KBeast.
Pour compléter l'antivirus choisi, un utilitaire spécialisé dans la recherche des rootkits est donc appréciable.
Les plus connus sont « Rootkit Hunter », et « Chkrootkit ».
q5c89kmy0t.jpg

[.e.] (H)IPS.
Utiliser un (H)IPS, c'est prévenir pour moins avoir à guérir.

Les vraiment débutants peuvent se passer de ces « poids lourds » de la défense à condition de respecter scrupuleusement des règles d'utilisation « saines » en ce qui concerne surtout la navigation, la connexion de périphériques et l'ouverture de fichiers reçus par l'intermédiaire d'un moyen de communication.

[.f.] Chiffrement (cryptage).
« TrueCrypt » et son interface graphique « EasyCrypt ». A ce jour, sans équivalent, même commercial.
Si Truecrypt fonctionne aussi bien avec Linux qu'avec Windows, certains peuvent préférer des outils plus légers :

  • « GnuPg » «logiciel de chiffrement très utilisé pour les communications sécurisées »
  • « Enigmail » « logiciel de chiffrement et signature numérique de courriel pour Thunderbird »
  • « Cryptsetup », interface en lignes de commande qui utilise « dm-crypt », un système de cryptage de disque inclus dans les noyaux linux à partir du 2.6 .

Lire « Securité ».

[.g.] Réseau : analyse et surveillance.
Pour un petit réseau familial ou même celui d'une PME, il n'est pas nécessaire d'aller jusqu'à l'utilisation de Ubuntu Server Edition.
Voyez « Serveur NoMachine » et surtout « VNC qui est déjà intégré dans les distributions Ubuntu, sauf dans Ubuntu Netbook Remix . VNC (UltraVNC) existe aussi pour les PCs sous Windows.
Vous pouvez compléter l'analyse et la surveillance du réseau avec « Wireshark » ou « Autoscan Network ».
Lire : « Analyse du trafic de réseaux » et « Surveiller le réseau avec Autoscan » .

[.h.] Communications par VoIP et messagerie instantanée.

  • Parmi les logiciels sécurisés, Skype tenait une place de choix. Il n'est plus fiable depuis qu'il est tombé entre de mauvaises mains, en particulier et actuellement celles de Microsoft. Le choix pour le remplacer est vaste.
  • « Thundebird », comparable à Outlook Express. Pour communiquer par la voix, il faut lui rajouter une extension comme « SJCall » ou celle de « Abbeyphone ». Pour le chiffrage des messages, voyez « Chiffrer son courriel avec Mozilla Thunderbird et Enigmail ».
  • « Empathy », par défaut dans d'anciennes versions d'Ubuntu, utilise le protocole « Jabber » - XMPP et d'autres dont ceux qui assurent la compatibilité avec les logiciels de Microsoft.
  • « Gajim », protocole Jabber - XMPP ... Permet de chiffrer les communications avec OTR ou PGP
  • « Pidgin » compatible Jabber- XMPP, IRC ou ICQ, MSN, AIM, Yahoo, etc. Pour sécuriser les communications, il faut lui ajouter l'extension « Pidgin-Encryption » qui utilise l'algorithme de chiffrement RSA . Il est également possible de l'utiliser en conjonction avec « TOR browser » et de lui rajouter l'extension OTR (voir ci-dessous).
  • « Ekiga » compatible MSN et C°. Les communications ne sont pas chiffrées. Pour le renforcer il faut lui rajouter une extension comme « Zfone ».
  • « Jitsi » compatible Jabber - XMPP, AIM/ICQ, MSN, Yahoo! ...
  • « Linphone » compatible MSN et C°. Les communications ne sont pas chiffrées. Pour le renforcer il faut lui rajouter une extension comme « Zfone ».
  • « Kopete » compatible Jabber XMPP, Microsoft Messenger, Yahoo .et C°.
  • « Off-the-Record Messaging » (OTR) inclus dans Kopete, ce module de sécurisation est un plugin pour Pidgin, Gajim, Trillian et d'autres.
  • Special ''chat'' sécurisé : « Torchat » et « jTorchat » tous deux basés sur le réseau TOR.

[.i.] Machine virtuelle.
« La virtualisation de systèmes d'exploitation (http://doc.ubuntu-fr.../virtualisation) est une technique consistant à faire fonctionner en même temps, sur un seul ordinateur, plusieurs systèmes d'exploitation comme s'ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts ».
Si votre ordinateur est puissant, dispose de beaucoup de mémoire et d'un espace disque libre de plusieurs Go, vous pouvez être tenté par la « virtualisation » d'un autre système d'exploitation (invité) « au dessus » de la solide base d'Ubuntu (hôte), dans un contexte sans cesse renouvelé en son état « propre » quels que soient les polluants qui se sont infiltrés qu'ils viennent d'une navigation à risque ou d'essais de logiciels mal ficelés. Autrement dit, une machine virtuelle permet de :

  • Faire fonctionner un logiciel prévu initialement pour un système d'exploitation différent d'Ubuntu,
  • Installer et tester des logiciels dont l'utilisateur n'est pas certain,
  • Isoler la pollution liée à l'intrusion de maliciels (lors de la navigation par exemple) et à celle de logiciels mal ficelés dans un environnement renouvellé à l'état « sain ».

Vous pouvez créer plusieurs types de machines virtuelles pour disposer sur l'hôte Ubuntu d'un système invité Windows ou d'un autre Linux.
Voyez « VirtualBox », « VirtualBox », « Démarrer un Windows installé physiquement dans VirtualBox », « Virtualiser un OS avec VirtualBox », « Qemu », « VMWare » ...


[.j.] Clavier virtuel.
Un clavier virtuel peut être utilisé via la souris pour contourner les problèmes liés à certains enregistreurs de frappe (keyloggers), mais pas tous, ou pour faciliter la saisie de textes par les handicapés. En principe, « OnBoard » est installé par défaut dans Ubuntu. Vous pouvez lui préférer « Florence » ou « GOK » .

[.k.] Navigation sécurisée.
Voir paragraphe N [.i.].

[.l.] Effectuer les mises à jour de sécurité, désactiver les services inutiles …
Les anglophones trouveront leur bonheur dans « How to secure your Linux system ».
Voir les chapitres O et P beaucoup plus loin.


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#11 Txon

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Posté 09 février 2012 - 18:43



M … « Monter » automatiquement une partition « étrangère » au Linux installé.
[.a.] Partitions de l'ordinateur.
A part si vous en avez bloqué l'accès, toutes les partitions de Linux sont accessibles dès le lancement. Dans le cas d'un multi-boot, il n'en est pas de même pour les partitions de Windows, surtout si vous ne leur avez pas affecté de « point de montage » lors du partitionnement.
Pour y avoir accès il suffit le plus souvent de choisir quelle partition doit être « montée » en cliquant dessus dans la liste proposée par « Raccourcis ». Lire « Editer le menus des raccourcis ».
En particulier quand il s'agit d'une partition NTFS de Windows où sont stockés tous les documents communs, ça devient vite lassant même si ce n'est pas compliqué.
Il faut alors procéder au « montage automatique » dès le lancement de Linux-Ubuntu (ou distributions dérivées). Voir « Comment accéder à ses partitions Windows depuis GNU/Linux ? ».
Bien entendu vous pouvez régler l'affaire avec le « Terminal » en modifiant le fichier « fstab ».

« Le fichier /etc/fstab contient les points de montage pour chacun des systèmes de fichiers utilisés couramment sur le système et qui seront montés au démarrage. Un fstab est composé de plusieurs lignes décrivant chacune les conditions de montage de chaque système de fichier. »


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Le plus simple est d'utiliser le gestionnaire de disque « Disk Manager » déjà cité.
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Dans le cas ci-dessus vous avez noté qu'il y a deux disques, « sda » avec une installation simple d'Ubuntu dans seulement trois partitions EXT4 (dont la « sda6 » d'une partition étendue) et « sdb » avec Windows XP dans un disque à plusieurs partitions NTFS (dont trois dans une partition étendue), toutes « montables », mais seules deux, « sdb2 » et « sdb6 », sont montées automatiquement.
Suivant la version d'Ubuntu installée, il se pourrait que la partition NTFS montée ne soient accessible qu'en lecture seulement. Voir « permissions », « Comment activer l'écriture sur les partitions NTFS ? », (« ntfs-3g ».
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« ATTENTION, n'installez pas ce logiciel si vous avez ubuntu 10.04 LTS: ça ne monte plus du tout mon disque dur externe, et il y a un message d'erreur qui me dit qu'il ne peut monter le volume qu'en root. »

Voir aussi « PYSDM ».

[.b.] Partage et accès aux partitions d'un disque réseau local.
  • Vous pouvez vouloir partager une de vos partitions en réseau.
  • A l'inverse, pour « monter » occasionnellement une partition de disque réseau, il suffit souvent de passer par [Raccourcis] → [Réseau] → [Se connecter à un serveur].
    Voir « Samba : « Partage de dossiers et d'imprimantes dans un réseau local » surtout les paragraphes 1.4 et 3.2.
  • Pour accéder à un disque réseau ou une partition de ce disque de façon systématique, le « monter » automatiquement, il va falloir modifier le fichier « fstab ».
    Je n'ai pas su trouver d'utilitaire à interface graphique qui simplifie la tâche. Il va falloir utiliser le « Terminal » et des lignes de commande.
    Pour arriver jusqu'à la partition souhaitée du disque réseau, plusieurs étapes sont nécessaires.
    … Installer les modules logiciels utilitaires « smbfs » et « autofs » via [Synaptic] ou la [Logithèque Ubuntu].
    Image IPB
    Il faut :
  • Lancer le « Terminal » (Ctrl+Alt+T)
  • Créer dans votre Linux un dossier d'accueil des paramètres et tampons pour la partition souhaitée du disque réseau « NAS », le « point de montage » par une instruction de type « sudo mkdir /adresse_et_nom » … exemple :
    sudo mkdir /media/DocumentsNAS
    Le mot de passe devrait vous être demandé.
  • Dans le Terminal, modifier le fichier fstab à l'aide de la commande « gksudo » (« gk » devant « sudo » pour gérer l'interface graphique propre à l'instruction qui suit) et de « gedit »
    gksudo gedit /etc/fstab
    Le mot de passe devrait vous être demandé. Une fenêtre s'ouvre. Ajoutez en bas de page une ligne de commande de type :
    « //192.168.x.y/partition_du_disque réseau /adresse_et_nom cifs -netdev,guest 0 0 » où

  • 192.168.x.y correspond à l'adresse locale du disque réseau,
  • partition_du_disque réseau correspond au nom de la partition à atteindre sur le disque réseau,
  • adresse_et_nom correspond au « point de montage »,
  • cifs -netdev,guest 0 0 sont des paramètres simples …
… exemple :
//192.168.1.111/Documents /media/DocumentsNAS cifs -netdev,guest 0 0

Autre exemple :
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Ci-dessus, pour un disque réseau situé à l'adresse 192.168.8.208, vous voyez le montage de deux partitions et d'un dossier particulier situé dans une troisième partition de ce disque réseau.
Voir aussi « Connexion auto disque réseau ». En complément, lisez « Comment configurer son réseau local »
[/list]

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#12 Txon

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Posté 09 février 2012 - 19:00




N … Nettoyage et divers logiciels.

[.a.] Nettoyage
Ce n'est pas parce que Linux se pollue beaucoup moins que Windows qu'il ne faut pas faire le ménage de temps en temps. En standard, Ubuntu incorpore « Computer Janitor » ([Système] → [Administration] → [Nettoyage du système]). Vous pouvez lui préférer « fslint » ou d'autres. Voir « Nettoyer Ubuntu » et aussi ci-dessous.

[.b.] Ubuntu Tweak (Ubuntu Configuration Tools).
« Ubuntu Tweak est une application qui permet de configurer facilement Ubuntu - dont un certain nombre de paramètres difficiles d'accès ou peu connus … Ubuntu Tweak n'est pas dans les dépôts officiels d'Ubuntu. À utiliser avec prudence.»
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Il permet au débutant circonspect d'utiliser sans effort certaines fonctions déjà décrites, d'autres simples et sans danger mais aussi certaines potentiellement dommageables. N'hésitez pas à demander le conseil de plus expérimentés que vous. Attention aussi à la version de « Tweak » que vous installez qui doit être fonction de la version d'Ubuntu.
Il s'y trouve, entre autres, des outils pour enlever ou rajouter des logiciels, supprimer des programmes au démarrage, nettoyer (les paquets, le « cache », la configuration et, attention, les noyaux et les « ppa » des dépôts), gérer les types de fichiers (associer des applications à des types de fichiers), modifier les icônes et autres apparences etc.
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A voir : « Ubuntu Tweak », « Personnalisation dUbuntu à l'aide d'Ubuntu Tweak » et la vidéo de « f.x0 ».

[.c.] « Ailurus est un logiciel GPL visant à rendre Linux plus facile à utiliser pour les nouveaux arrivants. Il permet une installation d'applications ainsi qu'une personnalisation de GNOME simplifiées. Contrairement à Ubuntu Tweak, Ailurus fournit des conseils et explications détaillés sur les actions effectuées. »

[.d.] Wine « Wine is not emulator ». Pour faire bien, il est possible de l'appeler « couche de compatibilité » avec Windows. Indispensable ou presque pour ceux qui ont pris des habitudes sous Windows et pas très compliqué à mettre en œuvre.
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Wine permet d'exécuter certains programmes conçus pour Windows sous Linux-Ubuntu (ou autre du genre). Il y a entre autres « Photofiltre » auquel je me suis habitué et « Notepad ». Il paraît que Photoshop, DreamWeaver et des jeux fonctionnent aussi avec Wine. Voir l'ensemble des logiciels.
« Wine ne s'exécute pas en mode super utilisateur, les logiciels et potentiels virus ne peuvent donc pas modifier et détériorer le système. Par contre, par défaut, Wine donne un accès à vos fichiers personnels et une anomalie peut donc les détériorer.
Une solution consiste à modifier l'intégration des dossiers système de Wine en créant un dossier de travail spécifique afin d'isoler l'intégration de Wine et les documents personnels puis de supprimer l'accès au système de fichier. »
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Pour les utilisateurs pas trop débutants seulement, lire « Installation et configuration parfaite de wine » et pour les anglophones « Using Wine on Ubuntu ».

[.e.] Disk-Manager, gestionnaire de disque.
Très utile pour vous simplifier la vie lors du « montage » (accès) de partitions étrangères à Linux comme par exemple celle des données contenues dans une partition NTFS de Windows (d:\ par exemple) s'il y a multi-boot. Téléchargez le fichier « .deb » sans vous tromper de version et installez ce logiciel.

[.f.] Utilitaires de diagnostic et d'information sur le matériel.
Il est bien entendu possible d'obtenir toutes les informations nécessaires par le biais du Terminal. Pour ne pas se fatiguer, il existe aussi des outils graphiques en français comme « gnome-device-manager » et « hardinfo » (« System Profiler and Benchmark »). Voir « diagnostic outil ».
Un outil très intéressant permet de surveiller le système et de détecter les anomalies de fonctionnement : « Glance » de NicoLargo.
« Conky permet la surveillance de pratiquement toutes les variables du système » avec un rendu agréable à l'oeil.

[.g.] Divers outils (fonctions) utiles …
  • « dmesg »
    Pour les débutants cette fonction ne sera à utiliser qu'en cas d'erreurs incompréhensibles. Ils pourront alors fournir des indications sur les troubles rencontrés qui peuvent permettre de trouver plus rapidement une solution. Pour les anglophones « View logs with system logs viewer » .
  • « fsck » « outil de contrôle d'intégrité et réparation pour les systèmes de fichiers Linux » … « commande fsck ».
    Note : il est possible de forcer le lancement de fsck au démarrage suivant du système en lançant dans le « Terminal » la commande shutdown :
    shutdown -r -F now
    .
  • « testdisk » pour analyser un disque dur à la recherche de partitions effacées ou endommagées et « photorec » pour analyser une partition et retrouver des fichiers effacés.
  • « fdisk », « cfdisk » et « cfsdisk » permettent également des manipulations des partitions.
  • « Wipe » pour supprimer définitivement des dossiers et « Shred » pour détruire seulement des fichiers.
...

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#13 Txon

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Posté 09 février 2012 - 19:14

...

[.h.] Bureautique (menu [Applications])
Depuis la version 11.04 d'Ubuntu, la suite « LibreOffice est installée par défaut. Pour une plus grande compatibilité avec la suite de Microsoft, il est possible de compléter LibreOffice avec les « polices de caractères de Microsoft Office ».
Ceux qui ont installé une version plus ancienne ne disposent que de OpenOffice qu'ils sont invités à désinstaller au profit de LibreOffice.
Dans la documentation « Ubuntu Bureautique » vous trouverez d'autres applications comme sa version allégée pour enfants et + « oookids ou un simple traitement de texte comme « Abiword » et bien d'autres encore pour satisfaire tout le monde. Pour le traitement des fichiers « pdf » voir « Le format PDF ».
Ceux qui ont pris de mauvaises habitudes sous Windows se rappelleront de WINE (paragraphe [.d.] ci dessus).
N'oubliez pas de désinstaller tout logiciel non utilisé.


[.i.] Internet
  • Navigateurs.
    Le navigateur installé par défaut est « Firefox », aussi simple à configurer et compléter par des extensions que sous Windows.
    Certains le compléteront avec « Chromium », « Opera » ou d'autres.
    Pour une navigation plus sereine …
  • Essayez « TOR browser » en conjonction avec Firefox (et Pidgin pour la messagerie instantanée) ou, au moins, toujours avec Firefox, « HTTPS Everywhere » et son extension « HTTPS Finder ».
  • Méfiez vous des DNS de votre FAI (surtout Orange). Voir « Changer de serveur résolveur DNS facilement » de Stéphane Bortzmeyer).
  • Lisez comment utiliser « BIND » qui fait partie d'Ubuntu en standard.
  • Utilisez des DNS sécurisés, par exemple
  • « OpenDNS », qui peut servir pour le contrôle parental (voir ici au paragraphe 1.6) et son extension « DNSCrypt » (ici et pour les anglophones) …
  • « CensurFreeDNS » ou « Telecomix », surtout en cas de censure,
  • Voir aussi « DNS Advantage » et « ScrubIT ».
  • Si vous désirez monter un serveur, voyez aussi « Les DNS Dynamiques/url] »
[*]Messagerie.
Le logiciel installé par défaut depuis la version 10.10 est « Thundebird ». Prélablement, c'était « Empathy ». Pour les deux, voir paragraphe L [.h.]. En standard, il y a aussi « Gwibber » pour le « micro blogging » (Facebook, Twitter, Flickr etc.). Certains aiment « Evolution ».Voir les communications sécurisées au paragraphe L [.h.]
[*]BitTorrent.
Le logiciel installé par défaut est « Transmission ». Certains lui préfèrent « Ktorrent ».
[*]FTP
Le logiciel installé par défaut est « Filezilla » qui existe aussi pour Windows. Notez qu'il est possible de s'en passer quand on utilise l'extension de Firefox « FireFTP ».
[/list][.j.] Audio et vidéo.
Le sujet est épouvantablement vaste tant il y a de possibilités avec Ubuntu. A tel point qu'une distribution officielle est consacrée à la création numérique audio, vidéo ou graphique : « Ubuntu Studio ». Pour ceux qui ne désirent pas aller aussi loin ...
  • Lecteurs.
    Le lecteur multimédia par défaut est le très complet « Banshee ». Il permet aussi d'encoder la musique en « mp3 » et de la partager. Certains pourraient préférer « MPlayer » (et MEncoder), le puissant lecteur et serveur multimédia Videolan « VLC » ou, plus simple et pour un environnement Gnome, « Totem ». Un peu différent des précédents, il y a aussi « RealPlayer », comme sous Windows.
    Pour l'écoute musicale seulement, il est possible d'utiliser les lecteurs déjà cités, mais il existe aussi des logiciels plus spécialisés comme « Audacious », « Rhythmbox » qui sera par défaut dans la future version 12.04 LTS et « SongBird ».
    A lire : « Formats audio/vidéos non libres ».
  • Editeurs et encodage.
    Pour la musique, il y a l'éditeur quasiment professionnel « Ardour », « Audacity » qui fonctionne aussi sous Windows et d'autres. Les encodeurs/rippeurs sont « Banshee » déjà cité, « Grip », « Xfca », « KAudioCreator », « Sound_Juicer » par défaut etc.
    Pour les vidéos, il y a l'éditeur quasiment professionnel « Cinelerra », « Avidemux » qui fonctionne aussi sous Windows, « CinePaint » lui aussi de qualité professionnelle et, par défaut pour l'instant, « PiTiVi ».
    A consulter : « Lire et convertir une vidéo propriétaire au format .wmv en format libre .mkv avec MPlayer et MEncoder » de Clapico et « Faire de la vidéo 100% logiciels libres » de lprod.org.
  • Pour les captures, voir « Capture multimédia (écran, son, vidéo) ».
[.k.] Images et graphisme.
  • Copies d'écran (screenshots).
    Le logiciel installé par défaut sous Gnome est
    « Gnome Screenshot » mais il y en a d'autre, en particulier « Shutter »
  • Visionneurs d'images.
    « Eye of Gnome » mais il y en a d'autres, en particulier « F-Spot », « gThump » ou « Comix » pour les BDs.
  • Editeurs graphiques.
    Le choix va de logiciels simples
    comme « ColourPaint » et « TuxPaint » pour les enfants, « XPaint » et « mtPaint » ou « Pinta » pour les adultes, à des logiciels plus puissants comme « MyPaint », « Krita » et « Gimp » (« GNU Image Manipulation Program)») que beaucoup comparent à Photoshop qui, de son côté, peut fonctionner avec Ubuntu grâce à WINE (paragraphe [.d.] ci dessus).
  • Gestionnaires de photos.
    En général, les éditeurs mentionnés ci-dessus permettent d'effectuer des retouches et d'autres opérations sur le photos mais il en existe d'autres. Voir
    « Gestionnaire de photos »
  • Animation et dessin 3D.
    On retrouve des logiciels libres qui fonctionnent également sous Windows comme le puissant
    « Blender » mais aussi « Art Of Illusion ».
  • Conception Assistée par Ordinateur (CAO)
    AutoCAD et autres logiciels de ce type pour Windows n'ont qu'à bien se tenir car sous Ubuntu peuvent fonctionner :
    « FreeCAD », « HeeksCAD », « LibreCAD »etc.
[.l.]Logiciels éducatifs.
Il existe bien plus de logiciels éducatifs gratuits développés pour Linux que pour Windows. Ils couvrent en particulier les besoins en maternelle, pendant le primaire et au collège. Une version officielle d'Ubuntu leur est consacrée :
« Edubuntu ». Pour ceux qui n'en désirent que certains, voir « Logiciels éducatifs pour les enfants ».

[.m.] Logiciels portables et virtualisation des applications.
« Cela permet de garder un système stable : les applications virtualisées s'exécutent dans leurs environnements et avec leurs dépendances (aucune installation de librairie) »
Il est en outre possible de les placer dans une partition différente de la racine / qui contient le système et tout ce qui y est stocké (logiciels installés, extensions, paramètres divers), une partition /opt par exemple.

Lire « Logiciels portables et virtualisation d'applications sous Ubuntu Linux » et voir toutes les applications disponibles en version « portable » (liens au paragraphe 1.1). Voir aussi « Portable Apps Suite » pour Wine.

[.n.] Autres …
  • D'une manière générale, si vous souhaitez rajouter un logiciel ou un module de Linux, le plus simple est d'utiliser :
    • le gestionnaire de logiciels « Synaptic » ou la « Logithèque Ubuntu »,
    • Ubuntu Tweak,
    • votre navigateur Firefox avec une recherche « Ubuntu ''nom du produit''' ».
    La documentation d'Ubuntu est vaste. Dans bien des cas vous trouverez les informations nécessaires et assez souvent jusqu'au dépôt et paquet(s) à installer comme, par exemple, « TOR » et « Vidalia ».
  • Pour les trucs, astuces et améliorations, il existe de nombreux sites et blogs. Celui de « Clapico » ne manque pas d'intérêt.
  • Optimisation. A lire quand vous aurez un moment : « optimisation » et voir le chapitre P ci-après
....

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#14 Txon

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Posté 09 février 2012 - 21:57

...

 

 

O … Mises à jour.

Avec toutes les distributions Linux en général, les mises à jour, surtout de sécurité, sont beaucoup plus rapidement mises à la disposition des utilisateurs que sous Windows. Avec Ubuntu, « le gestionnaire de mises à jour s'occupe de rechercher automatiquement les mises à jour disponibles pour Ubuntu, s'il en a trouvé, il vous avertira de la présence de mises à jour ». Ne les ignorez pas ! Le plus souvent ça ne prend que très peu de temps. Les mises à jour importantes sont celles de « sécurité » et celles qui sont « recommandées ». Ne sélectionnez pas celles qui sont « suggérées », réservées aux testeurs et linuxiens avertis.

Il faut noter que les mises à jour concernent non seulement le système d'exploitation mais aussi les logiciels applicatifs installés provenant de dépôts officiels. Les anciens noyaux du système et d'autres modules sont conservés. Un nettoyage périodique est bienvenu. Voir chapitre [N].

 

 

P … Les services du système.

Au démarrage, le noyau du système se charge, s'exécute. Il réserve de la mémoire, prend en compte le /swap et les caractéristiques du matériel, charge les pilotes des périphériques, monte les systèmes de fichiers et lance les « services qui sont des scripts de fonctionnement. Leur liste se trouve dans le dossier « /etc/init.d.

Certains de ces services pourraient ne pas être utiles dans votre contexte d'utilisation d'Ubuntu. Ils en ralentiraient le lancement et consommeraient de la mémoire pour rien.

  • Il est possible de les contrôler en ligne de commande dans le [Terminal] avec la fonction « initctl ». Voir « Upstart » .
  • Pour gérer ces services (les interrompre) il est plus simple d'utiliser des outils comme « Simple Service Manager » ou, à partir de la version 10.10 d'Ubuntu, « System Jobs Administration ».
  • N'hésitez pas à demander l'avis d'un connaisseur avant d'arrêter un service.

 

 

Q … Sauvegardes et restaurations.

[.a.] Images

En cas de problème grave, vous risquez de devoir réinstaller tout ou partie du (des) système(s) d'exploitation. Ceci peut s'avérer ennuyeux, surtout si vous l'(les) avez déjà complété(s) avec de nombreux modules et logiciels additionnels.

Il vaut souvent mieux disposer d'une sauvegarde partielle ou complète de son (ses) disque(s) effectuée quand tout fonctionne au mieux et procéder à une restauration de la partie qui donne des soucis ou de l'ensemble.

Il existe pour cela plusieurs logiciels commerciaux que je ne citerai même pas et des logiciels « libres » à utiliser depuis un CD/DVD, en particulier « Clonezilla » … « Clonezilla Live » ou « Partimage » … « Sauvegarde d'une partition avec Partimage ».

Note : « GParted », conseillé dès qu'il s'agit de créer, effacer et modifier les partitions, « Testdisk », « SuperGrub Disk 2 » font partie avec Clonezilla, Partimage et beaucoup d'autres utilitaires du Live-CD « Parted magic ».

Parmi les autres Live-CD intéressants il y a « SystemRescue CD » (Gparted, Partimage, Testdisk ...) et bien entendu « UBCD » (Gparted, Parted Magic, Partimage, Easeus Disk Copy, Testdisk …).

[.b.] Vous pouvez en complément installer une version d'Ubuntu adaptée à votre ordinateur sur un CD/DVD ou un périphérique USB « bootable » afin de procéder à une réinstallation ou une réparation en cas de problème. Il existe pour ceci de nombreux outils :

Si vous choisissez une clé USB, veillez à ce qu'elle ait une contenance d'au moins 8Go et à ce qu'elle soit vraiment rapide. N'oubliez pas le mode « Persistent » (ou la « Persistance ») qui va prendre en compte les caractéristiques propres à votre ordinateur. Affectez lui la taille maximale. Pour les anglophone, lire : « Create a Persistent Ubuntu USB Flash Drive ».


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#15 Txon

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Posté 09 février 2012 - 22:57

...

III – Quelques problèmes et solutions

R … Problèmes à l'installation.

[.a.] Partitionnement sur les portables équipés de Windows.
  • A aucun moment n'acceptez que Windows fasse un « disque unique » ou un disque « dynamique ». Si vous avez opté pour cette solution à un moment ou à un autre, voyez « Remodifier un disque dynamique en disque de base » ou « Convertir un disque dynamique vers base avec dskprobe ».
  • De plus en plus souvent, le disque des « laptops » sous Windows 7 est déjà partitionné et utilise les quatre partitions principales (primaires). Deux d'entre elles sont de petite taille, celle réservée au système qui est cachée et celle mise en place par le fabriquant et réservée aux sauvegardes. De plus, les deux autres partitions ont des tailles à peu près égales ce qui n'est certainement pas l'idéal. Les documents personnels n'ont rien à faire dans la partition du système d'exploitation : c:\. Changez donc leur emplacement pour qu'ils soient dans le d:\. Faites de même pour les téléchargements, les images, les vidéos et la musique.
    La taille du c:\ peut alors être réduite, suivant le cas à 32 Go si vous avez vraiment bien nettoyé et paramétré le fangeux Windows ou, plus couramment, à 64 Go. Dans les cas les plus pessimistes d'un Windows déjà très pourri il faudra prévoir 96 Go ou même plus.
    Le système de réduction de taille des partitions inclus dans Windows 7 est mieux que rien mais il s'avère souvent insuffisant et ne propose qu'une solution minimaliste. Il vaut mieux nettoyer au mieux le système Windows puis avoir recours à un logiciel spécialisé comme « Easeus Partition Master ».
    Dans la partie libérée, vous pouvez alors créer une partition étendue où se logera Linux.
    Une autre répartition possible pourrait être :
    • Partition principale réservée au système Windows (b:\),
    • Partition principale du système Windows proprement dit (c:\).
    • Partition étendue …
    • Partition logique pour Linux (à diviser et mettre en « EXT4 » plus tard),
    • Partition logique de données pour Windows (d:\),
  • Partition principale pour le système de sauvegarde de Windows.
Une autre solution consiste à se passer du système de sauvegarde rajouté à Windows par le constructeur. Dans ce cas, il faut désinstaller le logiciel qui permet cela, supprimer la partition principale qu'il utilise, redimensionner la partition de données (la réduire) pour que Linux ait une place suffisante et faire une partition étendue avec toute la place récupérée. Il faudra alors veiller à mettre sur un disque USB externe une sauvegarde du système Windows effectué avec un logiciel standard comme DriveImage XML ou un autre du même genre depuis un Live-CD de préférence.
[.b.] Autres problèmes de partitionnement.
En théorie, le CD d'installation de Linux-Ubuntu (ou autres distributions à base d'Ubuntu) permet de partitionner la zone dégagée pour Linux mais il n'y arrive pas toujours. Il pourrait y avoir des problèmes notamment lors de la constitution d'une partition étendue ou celle de lecteurs logiques dans celle-ci.
… Par mesure de précaution, il convient d'utiliser une application d'édition de partitions comme « GParted » … « Tutoriel GParted » ou « Parted Magic » depuis un Live-CD comme « System Rescue CD » avant même de lancer l'installation d'Ubuntu ou d'une distribution dérivée.
… Si même de cette manière, vous n'y parvenez pas, demandez-vous si votre disque n'est pas « dynamique » ou si l'ordinateur n'est pas « tatoué ».

[.c.] Ordinateur tatoué ... voyez :[.d.] L'installation démarre mais se bloque sans avertissement à un moment quelconque.[.e.] Message « The installer encountered an unrecoverable error. A desktop session will now be run so that you may investigate the problem or try installing again. » puis arrêt de l'installation. Un peu du même ordre que le blocage cité précédemment.
  • En un premier temps, essayez de procéder à l'essai d'Ubuntu sans l'installer puis, à partir de là, à son installation après avoir désactivé le lecteur de disquette s'il y en a un prévu dans le BIOS.
  • Essayez comme déjà décrit au paragraphe [.d.] de ce chapitre.
[.f.] Message « Out of range » (en français c'est parfois traduit par « hors de fréquence »).
Ce message peut apparaître dès l'installation d'Ubuntu, au lancement de GRUB ou même plus tard si vous avez changé d'écran. Il est lié à la fréquence du moniteur ou à sa résolution.
Plusieurs solutions possibles suivant qu'il y a blocage complet ou que l'action entreprise redémarre au bout d'une dizaine de secondes qui paraissent une éternité :
  • Complètement bloqué, pas de lancement de GRUB. Une solution est de modifier la fréquence directement à l'écran (il devrait y avoir un manuel qui indique comment le faire). Une autre est de tenter une installation avec l'Alternate CD.
  • GRUB démarre enfin mais pas Ubuntu (ou autre) en mode normal.
    Il faut alors chercher le pilote de la carte graphique sur internet et l'installer en « recovery mode » - « mode réparation » si cette option fonctionne.
  • Ubuntu (ou autre du même genre) démarre quand même. Essayez, dans l'ordre ...
    • Dans [Système] → [Administation], choisissez [Pilotes supplémentaire] et activez tout pilote propriétaire trouvé qui ne le serait pas.
    • Si ce n'est pas déjà fait, installez « StartUp Manager » ou « Grub Customizer » déjà mentionnés et changez la résolution de l'écran pour GRUB (souvent vous trouvez du 800x600 que ne permet pas l'écran, essayez alors 1024x768 ou plus en 24bits),
    • Si ça ne fonctionne toujours pas, il existe aussi une solution en mode terminal avec la fonction « gedit » (« gk » pour l'interface graphique)
      gksudo gedit /etc/default/grub
      enlevez le # de « #GRUB_TERMINAL=console », enregistrez puis fermer « gedit » et tapez
      sudo update-grub
      , quittez le terminal et redémarrez l'ordinateur.
  • Essayez la solution complexe mais efficace préconisée sur Ubuntu-Wiki
Si rien ne fonctionne, changez le moniteur par un autre moins tartignole.

[.g.] Ubuntu 11. 04 Secured Remix …

« Il arrive parfois que l'écran se bloque a la fin de l'installation d'Ubuntu Secured 11.04, obligeant à éteindre l'ordinateur via le bouton ON/OFF. Ce bug n'est pas grave car il n'empêche pas Ubuntu d'être installé correctement, ni les sauvegardes de MBR de se faire (elles se trouvent dans le dossier /clean de la partition Windows)»

.


[.h.] Ubuntu semble s'être correctement installé mais se bloque après GRUB au premier démarrage.
Il se pourrait bien que ceci vienne d'une mauvaise installation de différents paquets peut-être due à un CD d'installation en piteux état. Essayez de démarrer en « mode de dépannage » (recovery mode) et choisissez l'option [dpkg … … … Réparer les paquets cassés].

[.i.] Pas de lecteur de CD/DVD ou plus de CD/DVD pour graver une version d'Ubuntu (ou ou autre) à installer.
Depuis l'ordinateur où est déjà installé Windows, utilisez une clé USB et installez-y Ubuntu (ou autre). Plusieurs logiciels pour Windows le permettent dont « LinuxLive USB Creator », « UNetbootin » « Universal USB Installer » etc.


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#16 Txon

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Posté 10 février 2012 - 08:31

 

S ... Problèmes de fonctionnement.

 

[.a.] Message « Kernel panic - not syncing:attempter to kill init! ».

Ce message peut-être associé à une impossibilité pour le noyau de Linux de gérer une fonction essentielle ou de prendre en charge un des composants matériels de l'ordinateur. Il peut aussi être lié à une mauvaise installation, y compris celle d'une mise à jour .

  • Si ceci se produit pendant une installation, contrôlez l'intégrité du CD/DVD avec lequel elle est faite. Voir paragraphe P [.d.] ci-dessus.
  • Si ceci se produit pendant les mises à jour, voir paragraphe [.b.] ci-dessous.
  • Essayez une version plus récente d'Ubuntu qui pourrait mieux gérer les composants de l'ordinateur.
  • Essayez une version plus légère comme Xubuntu.

 

[.b.] Erreurs pendant les mises à jour.

Le plus souvent un message vous indique pourquoi il y a erreur. Si vous ne l'avez pas noté, voici quelques cas et les solutions correspondantes :

  • Fréquemment, c'est simplement le lien entre l'ordinateur et le dépôt qui ne se fait plus (fichier « /etc/apt/sources.list file » endommagé, ou non à jour). Le message dans ce cas peut être du genre « Failed to download package files Check your Internet connection » alors que vous parvenez très bien à naviguer sur Internet. La première action à tenter est donc de lancer le gestionnaire [Synaptic] (ou passer par la [Logithèque Ubuntu]) et de cliquer sur [Recharger] avant de fermer puis de relancer le gestionnaire de mises à jour. Vous devriez obtenir le même résultat en donnant dans le [Terminal] l'instruction suivante :
    sudo apt-get update
    .
  • Parfois c'est un paquet avarié qui déconne.
    • Si vous n'avez rien noté du message envoyé, lancez [Synaptic] et allez voir dans [Configuration] → Filtres → [Cassés] de quoi il s'agit. Le plus souvent, un paquet logiciel non officiel est en cause. Toujours avec [Synaptic], sélectionnez-le dans la petite fenêtre [Filtre rapide] et tentez de procéder à sa désinstallation. Si vous y parvenez, redémarrez l'ordinateur et ne le réinstallez que si vous en avez vraiment besoin.
    • Si la procédure ci-dessus s'avère insuffisante, il faut s'attaquer au dépôt d'où vient le paquet corrompu. Toujours dans [Synaptic], allez à [Configuration] → «[Dépots] → [Autres logiciels], sélectionner un à un chacun des dépôts en cause et cliquez sur [Enlever]. Quand c'est fini, cliquez sur [Recharger], fermez [Synaptic] et redémarrez (vieille habitude de Windaube n'est-il pas?). S'il est encore présent, recommencez la procédure de désinstallation du fouteur de merde (jusqu'ici ça a suffi pour arranger les choses) puis [Recharger]. Il ne reste plus qu'à remettre en place le dépôt puis son(ses) paquet(s).
    • Cette procédure devrait également convenir aux messages de type « 404 Not Found ».

     

  • Message « Mises à jour devenues impossibles ». Ceci peut se produire lorsqu'un paquet du système est corrompu ou obsolète. Il est alors proposé une [ Mise à niveau partielle ]. Cliquez sur l'onglet correspondant. Ubuntu désinstalle alors le paquet en question, le réinstalle et poursuit les mises à jour.
  • Message « Le volume « boot » n'a plus que 0 octet d'espace disque disponible ». Voir -> /boot : manque d'espace … Pensez à nettoyer le système de temps en temps (voir chapitre [N]).
  • Message « W: Erreur GPG : http://ppa.launchpad.net (nom de la distribution Ubuntu) Release: Les signatures suivantes n'ont pas pu être vérifiées car la clé publique n'est pas disponible : NO_PUBKEY (nombre) ... », en anglais : « W: GPG error: http://ppa.launchpad.net X Release: The following signatures couldn't be verified because the public key is not available: NO_PUBKEY xyz ... » ... « c'est qu'il vous manque une clé d'authentification ».

     

    1332858322.png

    Lire : « Comment modifier les sources de logiciels » chapitre 4 et, pour les anglophones, Automatically Import All Missing Launchpad PPA GPG Keys ''Ubuntu .deb'' (WebUpd8).

  • Message « E: dpkg was interrupted, you must manually run 'dpkg --configure -a' to correct the problem ». Interruption du gestionnaire de paquet « dpkg », généralement à cause d'un paquet « qui bloque ». Voir « Problèmes avec les gestionnaires de paquets » chapitre 2. N'oubliez pas qu'il existe aussi la possibilité de démarrer en « mode de dépannage » (recovery mode) avec l'option [dpkg … … … Réparer les paquets cassés].

 

 

[.c.] Message « Mount of filesystem failed. ... ». Le système de fichier de Linux est « cassé » ou corrompu. La solution se trouve dans la fonction « fsck ». Voir paragraphe L-2 [.l.] du chapitre précédent.

N'oubliez pas qu'il existe aussi la possibilité de démarrer en « mode de dépannage » (recovery mode) avec l'option [dpkg … … … Réparer les paquets cassés].

 

[.d.] GRUB ne se lance pas ou mal.

  • L'ordinateur redémarre en boucle sans afficher GRUB ou GRUB s'affiche mais est bloqué.

     

    Le MBR et GRUB sont sans doute détériorés. Ceci peut arriver, entre autres, après une (ré)installation de Windows postérieure à celle d'Ubuntu et même après certaines mises à jour de Windows ou à cause d'un ''bootkit'' qui a infecté Windows. Utilisez « Rescatux » ou « Boot Repair » depuis un Live-CD pour le réparer. Voir au paragraphe L [.a.] bien plus haut.

  • grub:sh> (Shell GRUB 2 à l'amorçage)

     

     

    Vous démarrez votre ordinateur et au lieu de charger directement Ubuntu ou afficher un menu vous permettant de choisir un système d'exploitation à charger, votre écran vous montre une ligne grub:sh>. Ce que vous obtenez ici est un shell, une interface en ligne de commande qui permet de dépanner le chargeur d'amorçage GRUB 2. Si vous obtenez, de manière non-intentionnelle, une telle invite de commande, il y a de fortes chances que le fichier de menu de GRUB 2 soit corrompu. L'invite de commande vous permet d'exécuter des commandes, malgré les erreurs des fichiers de menu, afin de tout de même charger Ubuntu.

    Pour charger tout de même Ubuntu, entrez la suite de commandes suivantes.

    Faites très attention à la structure et la graphie des commandes. Une espace mal placée ou une lettre majuscule inscrite en minuscule peut rendre la commande inopérante ;

    Chaque ligne doit être entrée séparément. À la fin de chaque ligne de commande, appuyez sur la touche [Entrée] de votre clavier pour la valider.

    Inscrivez chacune des commandes suivantes sur une seule ligne, après l'invite grub:sh> :

    search -f
    --set=Root /boot/grub/core.img
    set root=(${Root})
    probe -u (${Root}) --set=UUID
    linux /vmlinuz root=UUID=${UUID} ro
    initrd /initrd.img
    boot
    Ceci effectué, Ubuntu se charge. Pour regénérer le menu de GRUB 2, vous exécuterez ensuite la commande suivante dans un terminal :
    sudo update-grub
  • Si vous n'avez pas de lecteur CD/DVD …
  • Téléchargez une version sécurisée d'Ubuntu, puis installez la sur une clé (ou un disque externe) USB avec « USB Creator (outil par défaut d'Ubuntu), « unebootin » ou « Live USB Multiboot si vous êtes sous Ubuntu ou « LinuxLive USB Creator », « Universal USB Installer » ou autres outils comparables si vous le faites sous Windows.
  • Démarrez l'ordinateur sur ce périphérique « bootable »,
  • Sélectionnez [Système] → [Administration] → [Réparateur de boot] (Boot Repair). Il devrait vous être proposé de réinstaller GRUB dans le MBR.
  • Une fois fait, redémarrez l'ordinateur.


...


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#17 Txon

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Posté 17 février 2012 - 09:57

...

[.e.] Ubuntu se bloque complètement ou le navigateur de fichiers Nautilus s'arrête pendant un temps parfois bien long.

Lire « Touches Magiques » jusqu'au bout.

[.f.] Caractères illisibles ou barres sur le bureau et ailleurs après le démarrage.
  • Le problème vient souvent d'une incompatibilité de la carte ou du chipset graphique ou de l'écran .
  • Vérifiez si un pilote particulier de la carte graphique existe et est bien installé.
    … S'il ne l'est pas, activez-le et redémarrez.
    … S'il l'est déjà, c'est plus grave. Il peut s'agir d'une incompatibilité entre Linux et le pilote de votre carte graphique. Il vous faudra alors chercher sur le Net un pilote plus adéquat que celui qui est proposé. En attendant, désinstallez-le et redémarrez.
  • Il peut également s'agir d'un fonctionnement inadéquat de l'écran. Lire attentivement « Configurer son écran » (versions récentes d'Ubuntu), « Problèmes de résolution d'écran » et « Configurer un écran avec Aargyll CMS ».
  • Essayez une version « allégée » d'Ubuntu : Xubuntu.
  • Si la carte graphique ne fait pas partie de celles signalées comme ne fonctionnant pas correctement avec Linux et si aucune solution ne donne satisfaction, changez votre écran en vérifiant sa compatibilité au préalable.

[.g.] Résolution d'écran inadaptée, souvent insuffisante.
Ce problème est facilement rencontré avec des versions relativement anciennes d'Ubuntu en présence de moniteurs 16/9 . La meilleure solution est de passer à une version plus récente, 11.04 ou 11.10 actuellement. Ça peut également être lié à une forme d'incompatibilité. Voir le paragraphe [.f.] ci-dessus.

[.h.] Ubuntu 11.10 (Oneiric Ocelot) ne s'arrête pas.
Lire le « tutoriel de manuberro »

[.i.] Imprimantes.
La honte soit sur les fabricants qui ne fournissent pas de pilotes pour Linux.
Il existe bien un pilote générique, mais il ne donne pas toujours satisfaction. Avant d'acheter une Imprimante, jetez donc un coup d’œil à la liste tenue par la fondation Linux.
Il arrive cependant de bonnes surprises avec certaines imprimantes « pré-installées ».
« Canon » est peut-être le fabricant qui fait le plus d'efforts pour le fonctionnement des imprimantes sous Linux.

[.j.] Problème de fonctionnement d'une version Ubuntu 32 bits avec un ordinateur équipé d'un processeur 64 bits.
Installez donc une version 64 bits d'Ubuntu (ou autre du même genre).

[.k.] Framakey Ubuntu Remix
Offrez-vous une clé USB rapide de type « Corsair Flash Voyager GTR » en USB2 ou, mieux, son équivalent en USB3 si votre ordinateur et le système d'exploitation gèrent ce type de bus. Sinon, il ne faut pas être pressé pour faire fonctionner Ubuntu depuis une clé USB. Ceci est également vrai pour tout système lancé depuis une clé USB.
Lire « Framakey Ubuntu Remix » et « Créer sa propre Framakey Ubuntu-fr Remix ».

[.l.] Clé USB en « lecture seule ».
Lire : « Comment ''réparer'' une clé USB bloquée en lecture seule ».

[.m.] Accès restreint à des fichiers ou des dossiers.
Lire : « Droits » et « Permissions ».

[.n.] Disque « cliquette »
Lire : « Parcage des têtes de lecture et gestion d'énergie : disques durs en danger ? »

[.o.] Disque système hors service.
Lire « Réinstaller son Ubuntu à l'identique » … Bon courage !

[.w.] Problème de connexion en Wifi
Lire « Wifi » et « installer un réseau Wifi ».
Lorsque vous vous connectez hors de chez vous au réseau public, vos données ne sont pas protégées et celles que vous échangez ne sont pas chiffrées. Il est conseillé d'utiliser un tunnel VPN (Virtuel Private Network - Réseau Privé Virtuel). Plus que jamais, « TOR browser » peut vous aider.

[.x.] Xubuntu
… Dans la version allégée d'Ubuntu, il se pourrait qu'il manque des fonctions bien pratiques dans certains cas comme « gedit » et « ntfs-3g » qui donne accès à des partitions NTFS. Il suffit de les rajouter en utilisant le gestionnaire de paquet Synaptic ou la Logithèque Ubuntu.
… Le bureau « xfce » peut vous paraître diminué par rapport à d'autres version d'Ubuntu. Normal, il est allégé. Voir « bureau xfce », chapitre 3.

...

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#18 Txon

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Posté 09 mars 2012 - 09:34

...

N'hésitez pas à signaler d'éventuelles erreurs ou omissions et à poser des questions sur tout ce qui ne vous semble pas assez clairement exprimé -> ICI.

 

....

 

Attention ! Ce sujet a été essentiellement réalisé en fonction de versions d'Ubuntu allant de la 10.04 à la 12.04. Depuis, de l'eau a coulé sur les ponts et notamment  ..

.. Evolution d'Ubuntu,

.. Apparition du firmware UEFI dans les cartes-mères récentes.
Vérifiez donc que les informations fournies sont toujours d'actualité !

...

 

@+


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