Une fois n'est pas coutume, un organisation officielle française, la CNIL en l’occurrence, s'était inquiétée de la gestion des données recueillies par Google. Elle voulait « clarifier les implications de ces nouvelles règles pour les utilisateurs des services Google, qu’ils soient titulaires d’un compte Google, utilisateurs non authentifiés ou utilisateurs passifs des services de Google sur d’autres sites » et avoir des précisions sur « les nouvelles possibilités de croisements de données entre les services ». Un long questionnaire en anglais lui a été adressé à la mi-mars 2012.
La réponse donnée le 05 avril 2012 ne correspond qu'à 24 des 69 questions posées.
Google joue à l’offusqué et trouve décevant que quelques régulateurs expriment publiquement leurs doutes sur la légalité de ses explorations dans le monde de ses usagers …
Parmi les réponses …"We find it disappointing that some regulators publicly express doubts of lawfulness without having accorded us any chance to engage on the issues of concern"
La firme de Mountain View précise ainsi que sa nouvelle politique de confidentialité prévoit que « si un utilisateur est connecté, Google peut combiner les informations fournies par l’utilisateur d'un service avec des informations provenant d'autres services. En gros, nous traitons l'utilisateur comme un utilisateur unique pour tous les produits Google ». Ces données peuvent aussi bien concerner vos « informations bancaires » - au cas où l’internaute utiliserait Google Wallet - que « des renseignements sur votre équipement informatique », en passant par votre « localisation ».
Voir → ICI ← l'article complet.Interrogé sur la rétention de données, Google a répondu qu’il détruisait « les informations personnelles des utilisateurs à leur demande », tout en prenant en considération « les intérêts des utilisateurs au regard de la sécurité et de la continuité des activités ». Autrement dit, Google reconnaît conserver certaines données, sous le couvert que l’utilisateur ait par exemple besoin de « restaurer un compte fermé frauduleusement ».
Notez que Google n'a pas voulu dire exactement combien d'utilisateurs de ses services et produits s'étaient plaints des changements de la politique (des règles) de respect de la vie privée, préférant prétendre que « les plaintes de nos utilisateurs semblent avoir été minimes ».
Jacob Kohnstamm, qui est à la tête de l'autorité de protection de données aux Pays-Bas et de l'organe consultatif pan-européen qui rassemble tous les régulateurs, a dit à Reuters que l'enquête pourrait pousser Google à faire face à une gamme de sanctions.
La suite des réponses et la réaction de la CNIL pour bientôt ?
@+
P.S … DuckDuckGo.