La souffrance est à la fois intangible et absolue pour celui qui la ressent, et relative à chaque personne, à une époque, à un lieu, ...
la médecine permet chaque jour de lutter contre elle, si bien qu'on peut dire que la souffrance régresse, bien qu'il demeure des situations où celle-ci n'est pas éradiquée, incontournable, incontrôlable, parfois inimaginable.
Notre perception et notre acceptation de la souffrance a donc pu changer au cours du temps.
Il n'y a qu'à songer au nombre de cachets de paracétamol que nous avons utilisés dans notre vie. Rien que ça.
La violence est elle aussi relative.
En cela, la violence d'État sert à la fois de baromètre et de norme: elle définit autant qu'elle mesure certains traits d'une époque, d'une région, de rapports sociaux, etc.
La violence d'État qui déferle en france ne m'inspire rien de bon sur celle qui va s'exercer entre les individus.
Deviendrions-nous plus violents ?
Épisode 1 : Une crise de gouvernementalité ?
Pour ouvrir cette série en trois épisodes sur la violence, rencontre avec Jean-Claude Monod, philosophe, chargé de recherches au CNRS, professeur de philosophie à l’École normale supérieure et cinéaste.
par Antoine Garapon
https://www.francecu...uvernementalite
(Très bonne émission, vraiment, malgré une petite trace ou deux d'euphémisme de classe, comme nous aurions tous pu faire, et malgré une chute catastrophique, la faute sans doute à un mot qui ne venait pas: " marginal ".
Qui n'est pas nécessairement péjoratif. Sur le compte de la maladresse.)