C'est vrai que je ne range pas les machines à tisser tricoter ou autre dans le rang des imprimantes,
je fais référence par ma remarque à cette mode des imprimantes 3D qu'on présente comme salvatrices et d'avenir pour le grand public. Je ne suis pas contre le principe, mais tout cela est déjà dévoyé dans les imaginaires par la pensée obnubilée de la consommation (voir les présentations faites dans les médias).
C'est sur qu'à côté, il y a des précédents, je pense au four, d'abord collectif avant de pouvoir devenir individuel, je pense à la photocopieuse, tiens, qui était l'occasion de payer 1 franc à la poste avant que cela ne devienne un équipement individuel standard avec imprimante et scanner.
La poste qui a équipé une de ses fameuses antennes avec des imprimantes 3D, pour voir. Peut-être que demain ...
néanmoins, le problème des matériaux existe: comment émuler différents matériaux avec une panoplie réduite de plastique (si il en existe beaucoup, chaque machine fonctionnera avec un petit nombre d'entre eux), et comment éviter également que ces possibilités aillent nécessairement dans le sens "du moment parfait", d'un point de vue d'un consommateur ?
Car au fond, ce qu'on veut nous vendre comme projet d'avenir, c'est la "machine universelle", la "machine parfaite", mais aussi la princesse qui ne fait pas caca.