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De toute façon, et pour reprendre ta definition (restrictive) de croire, je suis heureux d'apprendre que tu as la certitude absolue que Lula et Dilma Roussef n'ont absolument rien tenté de filou dans cette histoire. Même quand c'est enregistré lors d'une conversation téléphonique. OK.

 

Je ne t'ai pas donné la définition absolue de croire, mais une de ses définitions en te passant le lien source pour voir les autres. Je suis sympa : je fais ton éducation !!!

 

Je n'ai pas la certitude absolue, mais c'est le point de vue au Brésil de gens d'opinions différentes, pas forcément favorables à ce gouvernement, mais qui estiment que la destitution de Dilma et sa mise en accusation (alors qu'il n'y a encore aucune enquête sur elle ; c'est le Brésil...) - tout comme Lula - sont une vaste farce et un règlement de compte politique de la part de corrompu(e)s qui n'ont pas accepté qu'elle foute en l'air le statu quo à l'égard de la corruption. Je te passerais bien les sources de tout ça, mais il y en a un paquet et elles sont toutes en portugais. Contrairement à ceux qui les mettent en accusation et qui se sont grassement enrichis à des fins personnelles (et ont d'autres crimes plus graves sur la conscience pour certain(e)s), non Dilma et Lula n'ont rien tenté de filou au regard de ce qui se fait au Brésil habituellement dans les cercles du pouvoir.

Ça se retrouve aussi dans notre approche face aux élections. C'est comme ça ...

 

Toi, tu t'accroches à un candidat, il faut qu'il y en ait un, le moins mauvais, en tout cas selon toi, c'est logique, c'est une approche pragmatique, politique, dans le sens du consensus, approche participative, quelque part,

mais c'est quitte à ne pas etre trop regardant sur la personne,

 

moi, je suis épidermiquement braque, et coupe tous les ponts à la première trahison, incapable de tout consensus sur ce qui me parait sacré, préférant alors le retrait, dans l'attente de l'absurde ou du chaos. Et du changement rendu possible alors.

Je déteste les demi-solutions, le saupoudrage, je n'ai pas la patience.

 

Ben non, je ne suis pas comme ça, mais seulement réaliste. Je suis plutôt conseilliste, pour un communiste de conseils inspiré du situationnisme, mais 95% de nos concitoyen(ne)s ne sont pas prêt(e)s pour ça. En attendant, il faut bien que la société soit gérée et, plutôt que de me retrouver avec le FN ou Macron au pouvoir, je préfère voter Mélenchon qui mettra en place la VIème république et le referendum révocatoire des élu(e)s dont le président s'ils nous emmerdent. Donc élu, oui, mais on ne sera pas obligé de le garder...

 

De toute façon, et pour reprendre ta definition (restrictive) de croire, je suis heureux d'apprendre que tu as la certitude absolue que Lula et Dilma Roussef n'ont absolument rien tenté de filou dans cette histoire. Même quand c'est enregistré lors d'une conversation téléphonique. OK.

 

Je ne t'ai pas donné la définition absolue de croire, mais une de ses définitions en te passant le lien source pour voir les autres. Je suis sympa : je fais ton éducation !!!

 

 

Heureusement qu'il y avait la suite, c'est absurde ce que tu dis, juste là.

 

 

Pour mon éducation, c'est gentil, mais des plus costauds que toi se sont penchés sur mon bocal, tous ont abandonné, beaucoup sont partis en faisant des bulles.

 

Bon, rien à faire,

je crois que oui, sans me faire d'illusion,

tu as la certitude que non,

 

on finira par savoir, mais plus tard, assurément.

Ben non, je ne suis pas comme ça, mais seulement réaliste. Je suis plutôt conseilliste, pour un communiste de conseils inspiré du situationnisme, mais 95% de nos concitoyen(ne)s ne sont pas prêt(e)s pour ça. En attendant, il faut bien que la société soit gérée et, plutôt que de me retrouver avec le FN ou Macron au pouvoir, je préfère voter Mélenchon qui mettra en place la VIème république et le referendum révocatoire des élu(e)s dont le président s'ils nous emmerdent. Donc élu, oui, mais on ne sera pas obligé de le garder...

A en croire les dernières élections, 95% de nos concitoyen(ne)s ne sont pas prêt(e)s non plus pour de la mélanchure. Cette voie est vaine, il ne passera pas. Même en coalition. Il ne pourra même pas influer, les gouvernements désormais ne représentent plus personne, sauf quand ça les arrange.

Du coup, je ne soupèse même pas la possibilité qu'il tienne ou non ses promesses.

Actuellement, aucun candidat à même de représenter un danger pour l'ordre établi ne passera. Comme d'habitude, les médias rempliront leur rôle en 2017 pour guider les votants, le vote utile-qui-ne-précise-pas-à-qui-il-l'est reviendra sur le tapis, et les élections seront de nouveau dévoyées.

Je fais la grève du vote.

Je fais la grève du vote.

 

tien, l'article n'est plus tout jeune mais bon ...

http://tanguy.ortolo...gatoire-deputes

La seule excuse - partielle - que ces députés ont, c'est d'avoir un mandat de terrain. Mais les désertions organisées au moment de certains votes (ou le rameutage in extremis), c'est à gerber. Le cumul des mandats, des postes ou emplois ...

Le système est bien verrouillé, je ne vois pas comment influer à travers un parti sur cet état de fait. Sauf à déclencher une dé-légitimation de toute la classe politique d'un coup, une prise de conscience, un nouveau départ.

Leur talon d'Achille, à tous, c'est l'abstention massive (une abstention largement majoritaire) aux présidentielles.

Pour le Brésil, un article de Jean-Jacques Kourliandsky sur le site de l'IRIS :

 

Dilma Rousseff « dégagée » au nom du Père, du Fils et de l´évangélisme médiatique

La présidente élue avec 54 millions de voix en 2014 a cherché un arrangement avec les banques et le monde des affaires. Abandonnant ses engagements de campagne, elle a privilégié rigueur et austérité budgétaire.

 

 

 

Qu'en pense-t-elle aujourd'hui, de cette stratégie ? Simple parenthèse.

 

 

 

 

Sinon, article très réducteur, comme le laissait supposer son titre.

 

La présidente élue avec 54 millions de voix en 2014 a cherché un arrangement avec les banques et le monde des affaires. Abandonnant ses engagements de campagne, elle a privilégié rigueur et austérité budgétaire.

 

Qu'en pense-t-elle aujourd'hui, de cette stratégie ? Simple parenthèse.

 

Sinon, article très réducteur, comme le laissait supposer son titre.

 

Le problème est qu'au Brésil il n'y a pas de majorité parlementaire possible. Il y a environ une trentaine de partis politiques représentés au Congrès et pour mener une politique cohérente il faut faire des alliances et le programme du PT est celui du PT et de quelques députés de gauche, mais pas de la majorité qui, elle, veut une politique libérale économiquement. Je ne suis évidemment pas d'accord avec ces choix, mais si elle ne les fait pas, le pays sera encore plus ingérable. Elle est un moindre mal : les autres auraient fait pire et ceux qui vont la remplacer vont faire pire. Pour l'"article très réducteur", évidemment, tu ne comprends rien à ce pays comme la plupart des Français, dont en premier lieu les journalistes, qui raisonnent de manière cartésienne et rationnelle. Le Brésil fonctionne à l'émotion et l'apparence et reste somme toute très superficiel. Un diplomate brésilien, Carlos Alves de Souza Filho, disait lui-même "Le Brésil n'est pas un pays sérieux"... Quand on y a passé le temps que j'y ai passé on acquiesce globalement et on trouve les magouilles des Balkany et Cahuzac "pipi de chat" à côté de ce qui se passe là-bas... Si tu veux des infos plus poussées, tu peux aller sur le site de l'IRIS où il y a d'autres infos ou Mémoire des luttes. Il y a d'autres sites en portugais. Mais je ne crois pas que ça t'intéressera.

Ce message a été modifié par PoA61 - 23 avril 2016 - 10:00 .

Quand on y a passé le temps que j'y ai passé on acquiesce globalement et on trouve les magouilles des Balkany et Cahuzac "pipi de chat"...

C'en sont, même à comparer avec des magouilles bien françaises, avec faux suicides multiples à la clé, des milliards volatilisés, et une justice qui semble ne pas trop regarder des fois qu'elle trouve quelque chose.

Ça n'empêche qu'il faudrait solder vite ces deux-là.



En france comme au brésil, je ne vois pas comment on peut espérer changer les choses sans mettre les pieds dans le plat. Ouvrir les archives, lever les secrets, désigner nominativement et faire rendre des comptes.



Qui a le pouvoir de dé-classifier ? Qui peut rendre publiques les malveillances faites au peuple ou à la planète lors des négociations avec les puissants industriels, médiatiques, militaires ? Qui peut expliquer et faire rendre des comptes mêmes à ceux qui sont dans l'implicite, par un simple principe de responsabilité ? Qui peut mettre tous ces nez dans leur caca en même temps, et aux yeux de tous ?

Qui a le pouvoir de dé-classifier ? Qui peut rendre publiques les malveillances faites au peuple ou à la planète lors des négociations avec les puissants industriels, médiatiques, militaires ? Qui peut expliquer et faire rendre des comptes mêmes à ceux qui sont dans l'implicite, par un simple principe de responsabilité ? Qui peut mettre tous ces nez dans leur caca en même temps, et aux yeux de tous ?

 

Quand 95% des populations sorti de la fascination de leur nombril et de l'obsession de la famille avant tout descendra dans la rue... Tu as une idée de quand ça se fera ?

Peut-être après qu'il y aura eu 75% d'abstention à une élection présidentielle.

Non : 75%, tu auras le FN...

Non non, je ne marche pas dans ce panneau-là. Vote utile, vote séquestré. Et à 75% d'abstention, on peut justement faire en sorte qu'auncun parti ne soit élu, quel qu'il soit.

Enfin, avec valls, on a quoi au pouvoir ? On doit pouvoir faire pire ? J'en conviens, mais je ne rempile pas éternellement, plutôt crever l'abcès.


Je répète: par un parti, c'est bloqué. Seule issue: l'abstention, et l'électrochoc citoyen dans la foulée. Faire tâche d'huile enfin - au plus vite.


Je ne cache pas que je ne suis pas hyper optimiste pour 2017, et c'est vraiment dommage, car ce ne serait pas la plus mauvaise période pour espérer faire tâche d'huile.

Mais non, noisette... Avec 75% d'abstention, l'élection se fera sur la majorité de 25%... L'élection se fera donc sur une personne représentant 13% au moins d'inscrits sur les listes électorales. Le genre de truc qui s'est déjà vu pour des résultats d'élections municipales et il n'y a pas eu de révolution dans les communes...

Je ne pense pas que des élections présidentielles et municipales sont comparables sur ce point.

D'ailleurs, outre le désintérêt politique, ou la solidarité envers ceux qui n'ont toujours pas le droit de vote dans une ville qu'ils habitent depuis des décennies, parfois même arrivés à la retraite, bref, outre ça,

l'abstention (comme le retournement de veste) aux municipales est aussi une "sanction" des politiques nationales.


(Même si la sanction est parfois une droitisation du vote, ça a de moins en moins d'importance, voter socialiste, c'est comme voter FN à peu de choses près désormais).