(je pense que le lien n'est pas le bon, celui-là évoque le cas Hirsch)
Que le monde entier se gausse, pourquoi pas ? Si la choloroquine s'avère inutile, ou inutilisable, alors le Raoult doit être confondu et visé par la justice. Point.
(et ce sévèrement, d'autant plus si il s'avère qu'il y a manipulation et non aveuglement)
En revanche, le monde entier semble faire l'impasse sur tout ce qui est intéressant pour se focaliser sur du pas grand chose. Les entend-on se gausser des milliers de lits fermés, chez nous comme chez eux quand encore ils en ont eu à fermer, les entend-on quand ces lits existent mais sont payants, etc ? Les entend-on se gausser de la disparition, chez nous comme chez eux à de rares exceptions près, des chaînes de fabrication de masques, du gel, de médicaments, de respirateurs ?
J'évoquais Hirsch, mais d'après-vous, d'un point de vue de la santé des gens, qui est le plus toxique, Hirsch ou Raoult ? Macron ou Raoult ?
En tant que citoyen, à qui dois-je demander des comptes ?
A focaliser sur Raoult, et faire de cet épiphénomène soigneusement monté en épingle le centre des débats permet aussi de faire oublier tout le reste.
...
En ce moment, la dictature s'installe partout, c'est un grand bal synchronisé et unanime, où sont les sirènes ?
Le traçage numérique s'impose avec une facilité qui n'a d'égal que le sinistre dévoiement moral et intellectuel qu'il constitue.
La tendance forte actuelle consistant à surveiller toujours plus étroitement les gens, à travers leurs objets, avec un contrôle de plus en plus éloigné du quidam, autant techniquement que juridiquement et politiquement, cette tendance en dit long sur la sérénité avec laquelle les promoteurs du coup d'état mou envisagent l'acceptation des citoyens de leur sort actuel et futur.
Ce serait une politique sécuritaire. De la sécurité de qui s'agit-il alors prioritairement ? Et contre qui ?
Les faits parlent d'eux-mêmes.
Je sous-estimais la situation. La surveillance n'est pas uniquement liée au maintien de l'ordre.
Elle est rendue constitutive de nos vies et de nos comportements, elle devient normative, organisatrice, la surveillance tend à choisir à notre place, c'est à dire à ne plus laisser le choix.