Sur FC, depuis deux trois ans, le matin (à 5h ou à la ré-écoute ), les cours (du Collège de France) proposés portent, une fois sur trois, sur le thème de la religion, une fois sur trois sur le moyen-orient,
quand les fous de dieux quels qu'ils soient dictent la programmation,
ils ne nous polluent pas suffisamment la vie, il faut en ajouter,
pé-nible.
On leur donne bien trop d'importance, et pas celle qu'ils méritent.
Il est un point crucial à bien comprendre avant de légitimer ce genre d'approche: la connaissance n'évite pas nécessairement l'intolérance ni les conflits,
et dès qu'il s'agit de religion, bien au contraire. C'est un leurre.
Dans le monde entier, c'est une constante: les conflits religieux ont lieu non pas là où les gens sont ignorants des religions de leurs voisins, mais là où ils les connaissent le mieux, et où les religions constituent le principal trait identitaire, trait identitaire revendiqué (ce n'est pas nous qui mettons une étiquette). Ils ont lieu justement là.
Principal trait identitaire signifie entre autre que la religion prime sur toute autre appartenance, y compris sur la nationalité, l'inclinaison politique, les liens familiaux, ...
On ne doit pas être surpris dans ce cas de voir - en france ! - des partis politiques à assise religieuse vouloir s’immiscer dans la vie politique - pourtant laïque -, avec la duplicité nécessaire pour cacher leur caractère monstrueux et nauséabond. Partis aussi hypocrites que racistes et intolérants.
A commencer par celui de madame boutin, soit dit en passant, parti débile et contre-productif, sauf à vouloir créer du ressentiment.
On devrait les interdire, point barre.
A ce titre, l'enseignement des religions au collège tel qu'il est pratiqué depuis plus d'une décennie est une fabrique à communautarisme intolérant, et à rien d'autre.
Aux côtés de "égalité", on trouve "liberté", et "fraternité",
cette pseudo égalité consistant à être à armes égales pour se faire chier les uns les autres, quand ce n'est pas pour écarter, disqualifier ou éliminer ceux que l'on ne convainc pas, non merci.
Mais alors sans façon.
Et que l'on inverse pas les rôles. Il faut montrer du doigt l'immondice où qu'elle se trouve - y compris en tant que causalité.
C'est ainsi que nous pourrons aussi (c'est essentiel !) regarder en face et désigner la nation scélérate que nous avons construite, celle qui a permis l'émergence des appartenances religieuses comme guide des liens et des comportements comme suite assez prévisible de décennies d'une autre duplicité, celle d'un État qui s'est nourri des inégalités et de l'intolérance au lieu de les combattre, en ayant tout l'inverse à la bouche systémiquement - sans honte et sans pause, dans la joie et la puanteur.
La sortie se fera par le haut, ou bien il faudra se satisfaire de rapports de force, de violence, et qui sait où cela peut-il mener ?