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Il n'y a pas encore si longtemps, j'ai un peu connu l'environnement d'une cour d'appel ..
.. juges, avocat général (procureur) et avoués (avocats des parties) n'avaient aucune compétence en informatique,
.. dès le procès préalable, des "experts" avaient été nommés dont un en informatique (un charlot verbeux),
.. la cour d'appel a essayé d'éviter toute plaidoirie afin de "ne pas perdre de temps en tergiversations",
.. les juges ont affirmé avoir lu les conclusions des experts et surtout pris en compte les conclusions déposées par les avoués.
L'accusé n'a pas été entendu. Seul son avoué a pu prendre la parole moins de trois minutes et pour ne pas dire grand chose vu son incompétence en la matière. Le jugement préalable a été confirmé.
Tous les experts ne sont pas des charlots. Il faut cependant noter qu'être "expert auprès des tribunaux" est souvent une manne pour beaucoup d'universitaires incapables de s'adapter au monde réel, un poste obtenu couramment par copinage. J'ai été "expert" il y a fort longtemps auprès d'un tribunal si fauché (déjà à l'époque) qu'il n'a pas pu me payer dans un procès d'arnaque dont a été victime un client d'une entreprise d'informatique, une histoire de terminaux inadaptés qui ne pouvaient pas fonctionner (rien à voir avec le procès en appel décrit ci-dessus).
Dernièrement je crois qu'il y a eu en France un procès au cours duquel des "experts psychiatres" ont déposé des conclusions radicalement opposées. Que faire en pareil cas ? Quel tribunal va se déclarer incompétent ?
@+