Salut !
Informatique : l’improbable retour du contrat de mission (Reynald Fléchaux .. Silicon .. 07 avril 2015)
Faire correspondre la durée des contrats de travail aux contrats commerciaux serait un bénéfice évident pour le modèle économique des SSII, qui trouveraient ainsi un outil pour réduire le coût des intercontrats. Mais la pratique aurait l’inconvénient de rejaillir sur l’attractivité du secteur à un moment où ses entreprises cherchent à attirer les meilleurs profils pour répondre à la relance des projets par les grandes entreprises. Selon Syntec Numérique, le secteur – édition de logiciels y compris – devrait recruter plus de 35 000 cadres sur l’année (soit près de 10 000 créations d’emplois nettes). Un niveau qui n’empêche pas un chômage endémique dans la profession : le dernier pointage de Pôle Emploi dénombre plus de 37 000 chômeurs de catégorie A dans la catégorie systèmes d’information et de télécommunication (qui est loin de regrouper tout l’emploi informatique qui plus est).
Quelques remarques ..
Il y a effectivement du chômage dans les professions informatiques mais c'est essentiellement parce que les formations ne correspondent pas à la demande. Il manque beaucoup de "codeurs" par exemple.
Les contrats avec clause de fin liée à la durée d'une mission existent déjà bel et bien. Dans mon secteur, des sociétés de prestataires de service à tendance esclavagiste les proposent depuis des mois sans pour autant y inclure les avantages liés aux contrats à durée déterminée (précarité etc). C'est encore illégal mais ça existe bel et bien sans que l'état intervienne.
@+