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Philippe multiplie les annonces et obtient une large confiance à l'Assemblée (AFP .. 04 juillet 2017)
Édouard Philippe obtient la confiance de l'Assemblée avec 370 voix (L'Express .. 04 juillet 2017)
Sa majesté Emmanuel 1er, le jupitérien, étant resté vague dans son discours à consonance philosophique destiné à ses ''fans'', il a bien fallu que son vassal, Édouard la bonne à tout faire, donne quelques précisions sur ce qui nous attend. Il a déroulé une feuille de route encore imprécise basée sur le projet macroneux.
Nous savions déjà pour la hausse de la CSG qui pénalisera les revenus les plus faibles, les toutes petites retraites en particulier, et pour la hausse ''progressive'' des taxes sur le gasoil qui rendra encore moins compétitives nos entreprises de transport. Il y aura aussi une hausse toujours ''progressive'' des cigarettes pour en arriver à un paquet à 10 euros ce qui en justifiera encore plus le trafic et fera le bonheur des buralistes belges, espagnol etc.
Jusqu'ici ce n'est que le prolongement de la politique politicienne menée depuis plus de dix ans et qui s'en prend aux ''vaches à lait''. Il faudra aussi s'attendre à de nouvelles augmentations du gaz, de l'électricité, des taxes sur les boissons alcoolisées, des amendes .. avec comme toujours d'excellents prétextes mis en avant par les politicards barons du nouveau régime et les médias dociles.
Les projets favorables aux français comme la baisse de la taxe d'habitation et de la pression fiscale, le ''reste à charge'' pour les lunettes, les soins dentaires et les aides auditives sont reportés à plus tard.
Par contre l'augmentation du budget de l'armée reste un objectif.
La promesse d'un accès au très haut débit partout en France d'ici à 2022 est un thème dont on nous rabat les oreilles depuis deux décennies sans oser dire que ce qui est appelé ''haut débit'' en France est ridiculement insuffisant et que personne ne veut dépenser un sou pour couvrir les zones blanches et autres cambrousses profondes (sauf peut-être celles où résident quelques barons macroneux).
Quand à l'état d'urgence il est reconduit une nouvelle fois en attendant une réforme de façade qui en fera un état d'urgence qui ne dira plus son nom.
Comme prévu, Les Républicains et ce qui reste des socialistes ont été divisés lors du vote de confiance. Les abstentions et les votes blancs ou nuls ont battu des records. Seuls quelques Républicains, trois socialistes et les trop peu nombreux ''extrêmes'' (les représentants de la plèbe), ont voté contre.
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