Salut !
Skype, propriété de Microsoft, est devenu une des applications les plus à craindre. Ne pensez pas une seconde que notre pléthorique gouvernement et nos si chers (coûteux) élus s'en inquiètent.
A part peut-être notre sinistre des gros sous. N'est-ce pas lui qui aurait poussé les services de la Taubira à s'intéresser de plus près à ce redoutable outil de communication ?
Selon L’Express, le procureur de la République de Paris, François Molins, a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire à l’encontre de Skype, aujourd’hui dans le giron de Microsoft. « La Brigade de répression de la délinquance aux personnes s’occupe de ce dossier », confirme le parquet à nos confrères de ITespresso. En cause : un présumé manquement à ses obligations liées à son statut d’opérateur télécoms. Et c’est bien là que le bât blesse car Microsoft considère que Skype doit être simplement considéré comme un logiciel de téléphonie sur Internet.
L’affaire est sérieuse pour l’éditeur, car elle relève du pénal. Toujours selon L’Express, le début des crispations remonte à 2007. L’Arcep exigeait déjà à l’époque que Skype remplisse le formulaire de déclaration d’opérateur de communication électronique (conformément à l’article L. 33-1 du Code des postes et des communications électroniques). La pression s’est accentuée l’an passé avec la transmission du dossier à la justice. « La méconnaissance de cette obligation constitue une infraction pénale », argue l’Arcep.
Skype, un opérateur télécom comme un autre ? La France enquête (La rédaction .. Silicon.fr .. 12 février 2014)
Rappelons que Skype fait également l’objet d’une enquête du commissaire luxembourgeois chargé de la protection des données. Ce dernier cherche à éclaircir l’implication présumée du service de téléphonie sur Internet dans le programme américain de cyber-espionnage de la NSA.
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