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Autour des médicaments génériques

 Photo noisette 22 juil. 2014

Autour des médicaments génériques ...
 
 
voilà un sujet qui ne manquera pas de nous offrir de belles occasions de partage d'informations, de discussions et d'engueulades ! :kimouss:
 
 
J'ai pris mes cachets, c'est bon je peux y aller.
 
 
 

 



 
 
 
Je commence donc sur le sujet à la suite de cet article: http://www.sciencese...generiques.html
 
Cet article a eu une légère tendance à m'énerver, pour deux raisons que j'explicite:

  • d'abord, peut-on parler de "générique" si le dosage diffère ?

    Des différences de dose entre un médicament générique et son original peuvent entraîner chez les patients des conséquences graves.


    Un générique, ce n'est pas seulement la même molécule ! C'est la même molécule dans les mêmes dosages !

    Donc appeler générique un médicament moins dosé est purement un mensonge.
    (ou alors, un doli-P 250mg est un générique du doli-P 1000mg, et peut le remplacer => raisonnement par l'absurde).

 

 

  • ensuite, une information (si je puis dire car c'est franchement de la merde, cette info, pour le coup) de cet ordre est-elle de nature à faire renoncer aux génériques, à leur faire de l'anti-pub ?
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 Photo EboO 22 juil. 2014

Les génériques sont au départ une intention louable : couper l'herbe sous le pied des labos pour tirer les coûts vers le bas. Qu'un brevet existe pendant 10 ans pour amortir le coût de la recherche soit, mais ensuite bof.
Ton lien est effarant Noisette, j'ai la même notion que toi à propos des génériques.
Dernièrement une étude a démontré que certains labos avaient modifiés la capsule par exemple pour avoir un prix de production inférieur mais avec pour effet une perte d'efficacité de la molécule due à une mauvaise association avec la capsule.
Les génériques n'ont pas fini de faire parler d'eux.
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 Photo noisette 22 juil. 2014

Dans la lignée, je me pose la question de savoir dans quelle mesure, à l'avenir, les labos pourraient arriver à retarder la prise en compte d'effets secondaires ou indésirables d'une molécule brevetée le temps qu'elle est rentable, pour ensuite ne plus tant la protéger et la "tuer", afin qu'elle ne passe pas en générique.

 

Je vois le mal partout.:transpi:

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 Photo EboO 22 juil. 2014

C'est peu probable : il y a une autorisation de mise sur le marché qui est délivrée pour chaque médicament et les étapes à franchir sont assez strictes même si des exceptions existent. Et vu les derniers scandales sanitaires il serait très risqué d'essayer.
Ils ont plus à gagner à faire un lobbying anti-génériques. Et encore... Les labos produisant les génériques doivent de toute façon appartenir à des plus gros.
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 Photo noisette 25 juil. 2014

Il y a plusieurs sujets du forum qui peuvent recueillir ce qui suit, j'ai opté pour celui-là mais bon ...
 

 

 

 
image_titre_emission.png

par Alain Le Gouguec, Pascal Dervieux et Lionel Thompson
le dimanche de 9h18 à 10h

 

"Lanceur d'alerte", ce n’est pas un métier, on le devient souvent un peu par hasard. C’est une personne qui alerte sur une situation qui porte atteinte à l'intérêt public. L’une des plus célèbres en France est sans doute Irène Frachon, cette pneumologue dont les études épidémiologiques lancées en 2007 ont contribué à révéler le scandale du Médiator, le médicament contre le diabète qui a tué au moins 500 personnes dans notre pays.

 

Encore faut-il que ces lanceurs d'alerte soient entendus alors que, trop souvent, ils sont au contraire ignorés, mis à l'écart ou même sanctionnés pour avoir remis en cause des intérêts économiques. On ne découvre alors leur existence que lorsqu'un scandale éclate. Les dangers de l'amiante, des prothèses PIP ou du Médiator, entre autres, auraient pu être pris en compte beaucoup plus tôt si on avait mieux écouté ceux qui les dénonçaient.

Sur proposition du groupe Europe Ecologie les Verts au Sénat, une loi a été votée au printemps 2013 pour protéger les lanceurs d'alerte, dans les domaines de la santé et de l'environnement, et pour s'assurer que les problèmes qu'ils soulèvent soient examinés. La ministre de la Fonction Publique, Marylise Lebranchu, a de son côté promis pour juillet 2013 une loi pour protéger les fonctionnaires lanceurs d'alerte.

Le lanceur d'alerte fait ainsi son entrée dans le droit français alors qu’il était souvent jusque-là assimilé à un délateur, un empêcheur de tourner en rond ou un hurluberlu. Le concept nous vient des pays anglo-saxons, où sont reconnus depuis longtemps les "whistleblowers" –littéralement : "ceux qui sifflent", pour alerter.

 

 

http://www.franceint...oie-dapparition

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 Photo Neuromancien 25 juil. 2014

Merci, mais dommage, je vais devoir l'écouter dans la même pièce que le PC, il est trop vieux pour être "podcasté".

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