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Ukraine 2015 et plus !

Ukraine ukrɑˈjinɑ Donbass nationalisme fascisme nazisme

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#31 noisette

noisette

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Posté 26 avril 2022 - 07:04

Cinq ans plus tard, la situation a bien changé.

 

L'historique de Txon montre quelle erreur ce fut de sous-estimer l'effet du développement de thèses et de comportements fascistes, nazis, dans l'est de l'Europe, sans que nous européens prenions des distances, si ce n'est quelques paroles, ou de petites sanctions purement de façade, sans effet réel (et de toute façon limitées à l'UE, donc ne touchant ni l'Ukraine ni la Russie).

 

Quelle erreur ce fut également de laisser se développer ces factions fascistes, de les laisser exercer une violence inouïe en temps de paix contre les minorités russophones, à l'origine de presque 14000 morts (dont plus de 3000 civils) en 7 ans,

 

sans regarder ce qui motivait les combats, et surtout, sans chercher  à vérifier que les engagements pris (accords de Minsk) soient respectés, ou même vaguement envisagés.

 

 

 

 

On s'est dit que ça passerait.

 

 

 

 

Où sont  nos chers et valeureux stratèges pour nous expliquer leur façon de voir d'alors ?

 

Prendre le risque d'une guerre mondiale, pour ce qui représente deux ou trois départements, acquis par ailleurs à la sphère russophone,

 

faire du chantage face à poutine, le vouant au dédain perpétuel, à ce qu'il ne pouvait ressentir que comme de l'humiliation sans issue, en se disant qu'il n'osera pas prendre le risque d'un embrasement même régional, et encore moins d'une dérive vers l'utilisation d'armes non-conventionnelles, voire "interdites",

qu'il ne s'y risquerait pas,

mais quelle bandes d'abrutis (seul M.Tout-Le-Monde pourrait faire passer cela pour de l'inconscience).

 

Cette matière grise, un brin puante, reste totalement exempte d'explications à donner (je ne parle pas de comptes à rendre - on peut se tromper mais il faut le dire, surtout quand ça apporte en clarté et en capacité à réagir avec discernement, c'est à dire avec s'il faut, tous les regrets du monde). Il est toujours aussi vrai qu'en France, la politique extérieure ne regarde pas le citoyen. Sauf s'il faut servir...

 

Rien ne peut empêcher de penser que poutine y serait allé de toute façon, mais on tombe là dans des supputations que la gravité des faits rend navrantes et inacceptables.

 

 

De toute façon, il est trop tard: nous ne pouvons pas refaire le passé.

 

 

 

 

Reste la situation actuelle.

 

 

 

Comment se fait-il que à chaque nouvelle vague russe d'agressions, nous puissions sortir de nouvelles sanctions économiques ? Nous ne les avons pas toutes déjà prises ?

 

Que faudra-t-il attendre pour couper les ponts tout à fait et prendre la mesure de ce qui nous attend bientôt ?

 

Continuerons-nous à importer du gaz russe quand poutine aura fait utiliser ses armes chimiques ou nucléaires en Ukraine ?

 

 

C'est quoi, la limite ?

 

 

 

 

 

 

Ce que je crains, dans tout cela, c'est qu'à court ou moyen terme, il ne nous reste plus que l'effet de surprise et de sidération ...

 

 

 

Autrement dit, préparons-nous à enjoliver notre obéissance au chantage d'un fou au pouvoir, et de son peuple. Et de leur culture politique.

 

 

 

 

 

Car ça aussi, il faudra bien l'aborder: le rôle des russes en tant que peuple dans ce qui advient aujourd'hui.

 

 

Hitler n'a rien fait tout seul, Mussolini non plus. Il n'y a pas de raison d'excuser le peuple russe de ce qu'il permet, de ce qu'il promeut, de se qu'il fait ou laisse faire,

 

dans son ensemble, il devra répondre du comportement de son pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

N.B: je plains les opposants russes tout comme nous pouvons plaindre les allemands non nazis en 39, ça va de soi mais ne permet pas d'éluder la question de la responsabilité collective.

 

Ce qui est certain, c'est que pour un russe ou un ukrainien aujourd'hui, il est question de mettre sa vie en balance. Sa vie.

 

Lutter contre le pouvoir en Russie, passer en Ukraine pour lutter contre l'armée russe, c'est prendre le risque de voir le cours de sa vie stoppé net. Les pères de famille, pour ne citer qu'eux, vivent un calvaire. Est-on plus protecteur en allant se battre ou en restant en protection de ses proches ? Est-on plus utile mort ?

 

Pour les individus, c'est effectivement un calvaire.

 

 

Pour certains d'entre eux, l'occasion d'une grosse remise en question, si ce n'est pas cela qu'ils voulaient...



#32 noisette

noisette

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Posté 07 octobre 2022 - 05:45

Des centaines de milliers de soldats, des menaces inacceptables, strictement,
 
il est grand temps d'occuper les russes chez eux.

Transformer leurs soldats en liquidateurs.
 
 
Il est des courses où il n'y a pas de second. Un premier, peut-être, rien de certain, mais pas de second.
 
 
 
Nous devrions, nous Français, nous dépêcher de le comprendre et d'en tirer des conclusions, car :

  • la russie se prend une conventionnelle branlée et ne voit pas comment conventionnellement inverser la tendance,
  • une attaque nucléaire tactique ne viserait que l'Ukraine, probablement, au moins dans un premier temps,
  • une attaque nucléaire stratégique ne viserait que la France - poutine a peur des Américains et des Anglais, nous sommes la seule autre puissance nucléaire occidentale, et plutôt que d'attaquer les trois, il préférera parier sur leur résignation pragmatique (seule option qui peut éviter à la russie d'être rayée de la carte), et ce sera pour nous.

 

 

Il est grand grand temps d'occuper les russes chez eux.
 
 
-------------------------
 
 
Je remarque que depuis quelques temps, nulle part, je ne vois de mention sur le remboursement par les russes du coût de la guerre une fois défaits.
On en trouverait pour penser que s'ils renoncent et battent en retrait, cela signifierait qu'ils ont perdu leur guerre.
 
 
C'est débile.
 
Très mauvais signal que l'on enverrait là ...
 
On en trouverait aussi pour nous faire des leçons de pseudo-histoire, en rappelant 14/18, les allemands ruinés... mais le problème, ce n'est pas la ruine, c'est l'absence d'auto-critique.
 
 
Quand on voit l'Allemagne et le Japon aujourd'hui, c'est une évidence. Et quand on voit la russie, les russes, ça l'est encore plus !
 
 
Gagner la guerre, c'est obliger les russes à payer le prix de leur guerre, si tant est que les morts aient un prix,
 
tant pis si la russie en sort ruinée,
 
toute alternative serait une belle défaite et une invitation à ce que d'autres pays tentent leur chance, ici ou ailleurs.
 
 
Vaincre la russie,
c'est lui faire payer ses destructions mais aussi tous les investissements rendus nécessaires à la balayer, y compris les reconstructions, les armes et munitions, les actions et aides humanitaires, les retraites et pensions,

 

tout, et voire encore d'avantage au titre de la dissuasion,
 
et soit l'amener à son examen de conscience,
soit la maintenir en état de déliquescence inextricable, et nucléairement démantelée.

 

 

-------------------------

 

 

La russie a choisi de transformer sa jeunesse en chair à canon,

 

ça la regarde,

 

mais dans ce cas, plutôt 10 millions de russes morts qu'un seul français.

 

 

Si on souhaite réellement aider la russie, permettons-lui de ne perde que quelques centaines de milliers de vie.

 

Il est plus que grand temps d'occuper les russes chez eux.





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