Au mois de mai passé, Akamai a publié un rapport sur les pays où la connexion à Internet est la plus rapide. La Corée du Sud vient en tête avec une bande passante d'environ 18 mégas. Japon et Hong-Kong viennent ensuite, suivis par la Hollande, la Lettonie, la Suisse, l'Irlande, la République Tchèque, la Roumanie et la Belgique.« Akamai surveille 24h/24 les conditions mondiales d'Internet. À l'aide de ces données en temps réel, nous identifions les régions du monde qui subissent les attaques de trafic les plus intenses, les villes dont les connexions web sont les plus lentes (latence) et les zones géographiques qui connaissent le trafic web le plus élevé (densité du trafic). »
Comme nous le savions déjà, la France avec son ADSL désuet est, en moyenne, à la traîne. Le développement de la fibre optique a de plus en plus de retard. Rien d'étonnant quand on sait la lourdeur de l'investissement nécessaire, le désir de tirer un maximum de profit de l'antique réseau filaire de France-Télécom et qu'une cabale menée par les mafieux de la culture industrielle fait aussi pression sur les gouvernements pour que la bande passante mise à la disposition des usagers demeure faible afin de limiter l'échange de fichiers.
Conscients que l'Internet à vraiment haute vitesse et de grande qualité est primordial pour le futur, et pas seulement celui des entreprises, des scientifiques s'activent pour éviter les inconvénients de la ''paire de cuivre''. Des spécialistes américains, israéliens, chinois, et pakistanais, de la NASA et de différentes universités, ont mis au point un système de transfert de données à travers une sorte de ''spirale de lumière''. Selon eux, la vitesse obtenue serait de 3.000 fois supérieure à la plus rapide actuelle et attendrait 2,56 térabits par seconde. Dit autrement, 8.300 fois la vitesse du Wi-Fi en France. Ceci permettrait de télécharger 6 ou 7 films ''Blue-Ray'' en une seconde. Cette technique pourra être utilisée pour les communications avec les satellites, les liaisons terrestres et, potentiellement, être adapté pour un usage dans un réseau de fibre optique.
Bien que ce technique n’a pas permis d’atteindre le record de vitesse transmission de données dans le monde de 26 térabits par seconde obtenus l’an dernier par une équipe allemande du Karlsruhe Institute of Technology (KIT), la technique reste tout de même impressionnante.
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Usando la luz en vez de electricidad, científicos envían 85 mil veces más datos por segundo (Anastasia Gubin - La Gran Época)
Terabit free-space data transmission employing orbital angular momentum multiplexing (Nature Photonics : texte original)