Salut !
Selon la sinistre Aurélie Filippetti ...
« Hadopi sera supprimée, mais la réponse graduée sera transférée clef en main au Conseil supérieur de l'audiovisuel, lequel héritera de ses compétences en matière de riposte graduée. »
Selon Olivier Schrameck, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel ...
« Le CSA a réagi favorablement à cette prise de relais » … le Conseil deviendra « un interlocuteur légitime des acteurs du numérique ».
Légitime la traque des jeunes qui échangent des fichiers ? Légitime, peut-être, mais tout ce qui est légal est-il bon pour les citoyens et leurs libertés ? La réponse est évidemment NON.
Pour faire croire qu'elle tient parole en fermant la Hadopi, Filippetti en transfère les pouvoirs au CSA dont l'indépendance est pour le moins douteuse. Bonnet noir contre noir bonnet. Une mascarade de plus de la part d'un gouvernement ''normal''.
La Hadopi quand à elle continue son combat d'arrière garde.
Le 10 juillet 2013, elle a publié un sondage par elle financé : 3e vague du Baromètre usage IFOP-Hadopi. L'objectif était, bien entendu de faire l'apologie de son travail.
Maintenant elle réclame une subvention de 7,5 millions d'euros pour 2014.
Délibération Hadopi du 16 juillet 2013 (.pdf)
Est-ce que sera le prix à payer uniquement pour la fermeture des locaux de la rue de Texel et pour les frais de licenciement d'une partie de la soixantaine d'employés actuels (*), les autres étant ''recyclés'' au CSA ?
De combien sera augmenté le budget du CSA pour continuer l’œuvre de la Hadopi ?
@+
(*) Certains employés de la Hadopi n'effectuent leur boulot qu'avec réticence. Beaucoup sont mal à l'aise dans leur fonction répressive.
Article précédent sur ce thème : Hadopi est-elle en train de réfléchir enfin? (Neuromancien - 28 juin 2013)