Si Bouygues Télécoms prétend devoir se passer de plus de 500 de ses employés, ce n'est pas seulement à cause de l'arrivée de Free sur un de ses marchés de prédilection.Le conglomérat (Bouygues) souffre de ses filiales. Il est notamment confronté à une baisse d'audience chez TF1 et sur un autre front à des marges comprimées chez Bouygues Télécoms.
Ses difficultés ont commencé bien avant, dès 2011. A tel point que la pratique du ''slaming'' est devenue monnaie courante dans ses rangs.
L'UFC-Que Choisir rapporte la condamnation par une juridiction de proximité de l'opérateur Bouygues Télécom. Sans accord explicite, des commerciaux de cette société ont imposé la Bbox.Ligne écrasée – ''slaming''
Vous avez été contacté par le fournisseur d'accès à Internet mais vous avez refusé de souscrire un contrat, ou n'avez jamais été contacté par qui que ce soit. Vous avez découvert par la suite que votre ligne fixe a été écrasée et que vous avez été raccordé contre votre gré à un autre fournisseur d'accès à Internet (« slamming »).
Dans le cas bien précis du cabinet médical de Jean-Luc S.-M, ceci c'est traduit par une coupure intempestive de sa connexion France-Télécom pendant cinq jours. Le tribunal de proximité de Versailles auprès duquel une plainte a été déposée par le praticien lui a accordé 1 000 € de dommages-intérêts pour le préjudice « constitué par le souci de ne pouvoir assurer auprès des patients le suivi de consultation et d’opération ». Sachant l'usage intensif d'Internet que font actuellement les médecins, tant pour le règlement de leurs prestations que pour combler leurs lacunes, (obtenir des précisions sur une maladie) c'est bien peu.
Si Bouygues avait porté plainte contre des ''hackers'' pour avoir ''effacé'' ses sites, la sanction aurait sans aucun doute beaucoup plus sévère. Mais que vaut une vie humaine contre le cours en bourse d'une société bien vue des politiciens ?
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