Salut !
Dans une nouvelle édition des ''Dialogues avec Julian Assange'', un petit groupe de ''criptopunks'', l'allemand Andy Müller-Maguhn, l'américain du nord Jacob Appelbaum, le français Jérémie Zimmermann et le co-fondateur de Wikileaks abordent des sujets comme la censure sur Internet, le contrôle exercé par des gouvernements sur le Web, la protection des données personnelles et la libre circulation des informations.
Pour Julian Assange, il existe trois libertés fondamentales : la liberté de communication, la liberté de mouvement et la liberté d'interaction économique. La première, la liberté de communication, a beaucoup changé.
"Elle s'est beaucoup améliorée dans certain sens parce que maintenant nous pouvons communiquer avec beaucoup plusieurs plus de personnes. Mais, par ailleurs, elle a significativement empiré parce qu'il n'existe plus de confidentialité et nos communications peuvent être épiées, et sont épiées et sont gardées, et enfin elles peuvent être utilisés contre nous"
Dans les pays développés, les gens croient que la censure d'Internet est surtout le problème de pays comme la Chine, la Corée du Nord ou l'Iran et que les habitants de ces pays ont besoin d'anonymat, de liberté et de tout ce que nous avons déjà. Mais le contrôle de l'activité des utilisateurs dans Internet peut être réalisé facilement par les services de sécurité des Etats-Unis, du Royaume-Uni ou de la Suède.
"La surveillance sponsorisée par l'État n'est pas seule en cause. C'est un sujet de confidentialité, de tiers qui manipulent l'information et la connaissance réelle par le peuple de ce qui est fait de cette information".
Des compagnies comme Facebook ou Google vendent littéralement leurs utilisateurs aux Gouvernements et ceci pour des raisons purement économiques.
En réalité de telles compagnies ont une grande responsabilité éthique, mais elles ont fait un choix économique. Ce n'est pas une question de technologie, c'est une question d'économie, et elles ont décidé qu'il est plus important de collaborer avec l'État et de vendre ses utilisateurs, de violer leur confidentialité, de recevoir des rémunérations pour participer à la ''culture de surveillance'' et au système de contrôle que s'opposer à lui. Donc ils ont construit ce système, ils en font partie et en sont complices.
Il faut créer les outils qui nous aident à démolir les dictateurs.
Jérémie Zimmermann affirme que la tâche primordiale de la société est de s'opposer avant tout au régime autoritaire et à son pouvoir. Lui aussi pense aux outils technologiques qui peuvent ''éluder'' des problèmes comme la censure. Il appuie complètement Jacob Applebaum.
¡Hasta la victoria siempre compañeros!
@+
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